La base des instruments dans les procès-verbaux du Bureau des longitudes a pour ambition de décrire un aspect matériel de l’activité scientifique de ce groupe de savants. Elle permet de décrire les instruments cités à plusieurs reprises dans les procès-verbaux, d’indiquer les procès-verbaux dans lesquels ils apparaissent, de faire apparaître les instruments auxquels ils sont associés, et éventuellement d’indiquer leur position actuelle dans une collection patrimoniale. Cette base a été réalisée simultanément avec celle des mentions d’instruments dans les procès-verbaux du Bureau des longitudes dont elle est un sous-produit.
Nous détaillons ici les informations fournies par cette base de données, la façon dont chacun des champs ou attribut a été construit, et les sources qui ont permis de l’alimenter.
Chaîne de caractères, mot unique ou ensemble de plusieurs mots. La valeur de cet attribut peut désigner un instrument ou plusieurs, quand ils sont traités comme ensemble homogène dans les procès-verbaux du Bureau des longitudes. Ex : les 4 pendules de la mission Freycinet.
Nous avons appelé « instrument » tout objet ou appareil ayant un usage scientifique, ou technique à finalité scientifique.
La valeur de cet attribut est celle utilisée le plus couramment dans les citations ou celle adoptée par l’historiographie relative à cet instrument.
Elles s’affichent sous forme de relation (« est une partie de »). Il est ainsi possible d’accéder à l’ensemble des sous-éléments de cet instrument mentionnés dans les procès-verbaux du Bureau des longitudes. Exemple : une lunette astronomique peut avoir pour sous-éléments un oculaire, un pied, un moteur.
Identité du constructeur de l’instrument sous la forme normée définie pour les bases prosopographiques du site (membres du Bureau, personnes citées), c’est-à-dire selon la règle suivante (norme IdREF) : Nom, Prénom(s) (année de naissance-année de mort).
Si des collaborations, ou des interventions successives liées à des transformations, sont établies pour un instrument, tous les intervenants connus sont cités.
Clé d’indexation de la notice instrument. La forme générique est IPVBDLXXXX.
Chaîne de caractères désignant l’instrument dans la collection patrimoniale qui l’accueille aujourd’hui (2020) sous la forme : Inv. : XXXX.
Cette chaîne de caractère est parfois dotée d’un lien hypertexte permettant de diriger la consultation sur la page web consacrée à l’instrument dans sa collection si elle existe.
Nom géopolitique d’un lieu, actuel et normé.
L’attribut « localisation » permet de définir le lieu où est éventuellement conservé l’instrument aujourd’hui (2020) : Institution, Ville, Pays.
Bigourdan Guillaume (1928). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. A.1-A.72.
Bigourdan Guillaume (1929). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. C.1-C.92.
Bigourdan Guillaume (1930). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. A.1-A.110.
Bigourdan Guillaume (1931). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. A.1-A.151.
Bigourdan Guillaume (1932). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. A.1-A.117.
Bigourdan Guillaume (1933). « Le Bureau des Longitudes : Son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes, p. A.1-A.91.
Cassini Jean-Dominique (1810). Mémoires pour servir à l’histoire des sciences et à celle de l’Observatoire Royal de Paris (…), Paris, Bleuet, p. 208-217.
Howse Derek (1986). « The Greenwich List of Observatories - a World List of Astronomical Observatories Instruments and Clocks - 1670-1850 », Journal for the History of Astronomy, Vol.17, n°51, p. A1-A100.
Base Palissy du Ministère de la Culture, base Cugnot du Conservatoire national des arts et métiers, base Cosmos de l’Observatoire de Paris.
Notice rédigée le 10 novembre 2020 (F. Soulu)
