Séance du 25 mai
<p><em>Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la <a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/presentation-corpus" target="_blank">présentation du corpus</a>.</em></p>
<p><strong> </strong></p>
<p align="center">Séance du 25 mai 1836</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit les ouvrages suivants : Observations de Greenwich, 5<sup>ème</sup> cahier 1834, 2<sup>ème</sup> et 3<sup>ème</sup> 1835 ; deux exemplaires du Catalogue de 7385 étoiles observées à Paramatta par le général Brisbane ; Rapport sur la règle étalon de la Société astronomique par M. Baily ; Observations de marées faites pendant trois ans dans les ports de Sheerness, Portsmouth, Plymouth et Pembroke ; Procès-verbaux de la Société royale.</p>
<p>M. Biot présente quelques observations sur la réfraction dans des couches atmosphériques de forme non sphérique.</p>
<p>M. Poisson demande si l'on ne pourrait pas conclure de l'observation faite à l'oculaire ce qu'elle serait au point où se trouve l'objectif.</p>
<p>M. Biot parle ensuite des différents cas qui peuvent se présenter par rapport à la lumière dans les corps cristallins. Les uns sont semblables pour la lumière dans toutes les directions possibles autour d'un point ; les autres seulement dans toutes les directions autour d'un axe ; d'autres enfin dans les directions symétriques par rapport à un plan passant par les deux axes. Les mêmes cristaux se composent différemment par rapport aux élasticités que les vibrations mettent en évidence. Ainsi, une plaque de cristal de roche perpendiculaire à l'axe, symétrique pour la lumière tout autour de l'axe, ne l'est pas pour les mouvements vibratoires ; les lignes nodales rectangulaires ont une position déterminée. On trouve des différences analogues relativement à des plans également inclinés sur l'axe, mais correspondants à des faces différentes de la pyramide.</p>
<p>M. Biot ne s'explique la symétrie de l'action sur la lumière par rapport à un certain plan et la dissymétrie des actions moléculaires par rapport à ce plan, qu'en supposant que l'action sur la lumière s'étend à de plus grandes distances que l'action des molécules entre elles.</p>
<p>M. Poisson ajoute que l'on peut concevoir la différence en supposant les actions sur la lumière comme dépendant en quelque sorte uniquement des particules lumineuses réagissant les unes sur les autres et en réduisant le rôle des particules du corps à figer et retenir autour d'elles les particules lumineuses, comme dans les tubes capillaires susceptibles de se mouiller la matière n'intervient que pour retenir la première couche liquide.</p>
<p>M. Biot cite les actions moléculaires dans lesquelles le temps a une influence. Ainsi il a observé des mélanges de sirop de sucre et d'acide paratartique. A différentes doses de sirop, le pouvoir rotatif de la dissolution sur la lumière est dans le premier instant proportionnel à ces doses. Mais il varie lentement avec le temps et la dissolution qui contient le moins de sucre est celle qui se modifie le plus vite. Du reste, la température fait varier énormément la marche des modifications.</p>
<p>M. Poisson donne des détails sur la démonstration du principe des vitesses virtuelles adoptée par Lagrange.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1827-1844 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1836-05-25">1836-05-25</a>
CC BY-SA 3.0 FR
O1829_1843_388
24,5 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1827_1844_444
Séance du 25 mai 1836
<p align="center">Séance du 25 mai 1836</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit les ouvrages suivants : Observations de Greenwich, 5<sup>ème</sup> cahier 1834, 2<sup>ème</sup> et 3<sup>ème</sup> 1835 ; deux exemplaires du Catalogue de 7385 étoiles observées à Paramatta par le général Brisbane ; Rapport sur la règle étalon de la Société astronomique par M. Baily ; Observations de marées faites pendant trois ans dans les ports de Sheerness, Portsmouth, Plymouth et Pembroke ; Procès-verbaux de la Société royale.</p>
<p>M. Biot présente quelques observations sur la réfraction dans des couches atmosphériques de forme non sphérique.</p>
<p>M. Poisson demande si l'on ne pourrait pas conclure de l'observation faite à l'oculaire ce qu'elle serait au point où se trouve l'objectif.</p>
<p>M. Biot parle ensuite des différents cas qui peuvent se présenter par rapport à la lumière dans les corps cristallins. Les uns sont semblables pour la lumière dans toutes les directions possibles autour d'un point ; les autres seulement dans toutes les directions autour d'un axe ; d'autres enfin dans les directions symétriques par rapport à un plan passant par les deux axes. Les mêmes cristaux se composent différemment par rapport aux élasticités que les vibrations mettent en évidence. Ainsi, une plaque de cristal de roche perpendiculaire à l'axe, symétrique pour la lumière tout autour de l'axe, ne l'est pas pour les mouvements vibratoires ; les lignes nodales rectangulaires ont une position déterminée. On trouve des différences analogues relativement à des plans également inclinés sur l'axe, mais correspondants à des faces différentes de la pyramide.</p>
<p>M. Biot ne s'explique la symétrie de l'action sur la lumière par rapport à un certain plan et la dissymétrie des actions moléculaires par rapport à ce plan, qu'en supposant que l'action sur la lumière s'étend à de plus grandes distances que l'action des molécules entre elles.</p>
<p>M. Poisson ajoute que l'on peut concevoir la différence en supposant les actions sur la lumière comme dépendant en quelque sorte uniquement des particules lumineuses réagissant les unes sur les autres et en réduisant le rôle des particules du corps à figer et retenir autour d'elles les particules lumineuses, comme dans les tubes capillaires susceptibles de se mouiller la matière n'intervient que pour retenir la première couche liquide.</p>
<p>M. Biot cite les actions moléculaires dans lesquelles le temps a une influence. Ainsi il a observé des mélanges de sirop de sucre et d'acide paratartique. A différentes doses de sirop, le pouvoir rotatif de la dissolution sur la lumière est dans le premier instant proportionnel à ces doses. Mais il varie lentement avec le temps et la dissolution qui contient le moins de sucre est celle qui se modifie le plus vite. Du reste, la température fait varier énormément la marche des modifications.</p>
<p>M. Poisson donne des détails sur la démonstration du principe des vitesses virtuelles adoptée par Lagrange.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Volume 1829-1843
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1836-05-25">1836-05-25</a>
CC BY-SA 3.0 FR
C1827_1844_444
18,2 x 24,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1829_1843_388