Séance du mercredi 30 juin 1847
<p><em>Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la <a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/presentation-corpus" target="_blank">présentation du corpus</a>.</em></p>
<p><strong> </strong></p>
<p align="center">Séance du mercredi 30 juin 1847</p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit le numéro 601 des <em>Nouvelles astronomiques </em>ainsi que la table des matières pour les numéros 577 à 600.</p>
<p>M. Laugier présente au Bureau quelques réflexions au sujet des différences considérables qui ont été trouvées entre les éléments paraboliques de la comète de M. Hind imprimés dans le numéro 599 des <em>Nouvelles astronomiques </em>et quatre observations faites à Paris. Ces différences tiennent à des erreurs de réduction et nullement aux observations elles-mêmes.</p>
<p>On parle des différentes solutions qui se présentent dans le problème des comètes qui comme on sait, dépend en général d'une équation du 8<sup>ème</sup> degré qui s'abaisse au 7<sup>ème</sup>, ou d'une équation du 6<sup>ème</sup> degré quand on calcule dans la parabole. On rencontre quelquefois deux solutions qui satisfont également bien aux observations voisines les unes aux autres ; dans ce cas, il faut pour sortir d'embarras attendre des observations plus éloignées. Toute discussion relative à ces fausses solutions ne pourrait avoir d'intérêt astronomique qu'autant que la comète aurait disparu tout à fait après une très courte apparition, et que les éléments de l'orbite n'auraient pu être déterminés avec exactitude.</p>
<p>Il est question en outre des méthodes dans lesquelles on ne fait d'avance aucune hypothèse sur la nature de la section conique décrite par le corps. Pour qu'on puisse compter sur le résultat du calcul, il faut que les observations employées embrassent un intervalle de temps considérable, ou bien que l'ellipticité de l'orbe soit parfaitement décidée.</p>
<p>M. Biot parle d'un mode de discussion qu'il a imaginé et qu'on applique avec succès toutes les fois que l'on dispose d'une série d'observations d'un phénomène continu soit physique, soit astronomique.</p>
<p>La séance est levée à 4 h. ¼.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1845-1859 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1847-06-30">1847-06-30</a>
CC BY-SA 3.0 FR
O1844_1853_206
25,7 x 38,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1845_1859_131
Séance du mercredi 30 juin 1847
<p align="center">Séance du mercredi 30 juin 1847</p>
<p>[Laugier rédige]</p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit le numéro 601 des <em>Nouvelles astronomiques </em>ainsi que la table des matières pour les numéros 577 à 600.</p>
<p>M. Laugier présente au Bureau quelques réflexions au sujet des différences considérables qui ont été trouvées entre les éléments paraboliques de la comète de M. Hind imprimés dans le numéro 599 des <em>Nouvelles astronomiques </em>et quatre observations faites à Paris. Ces différences tiennent à des erreurs de réduction et nullement aux observations elles-mêmes.</p>
<p>On parle des différentes solutions qui se présentent dans le problème des comètes qui comme on sait, dépend en général d'une équation du 8<sup>ème</sup> degré qui s'abaisse au 7<sup>ème</sup>, ou d'une équation du 6<sup>ème</sup> degré quand on calcule dans la parabole. On rencontre quelquefois deux solutions qui satisfont également bien aux observations voisines les unes aux autres ; dans ce cas, il faut pour sortir d'embarras attendre des observations plus éloignées. Toute discussion relative à ces fausses solutions ne pourrait avoir d'intérêt astronomique qu'autant que la comète aurait disparu tout à fait après une très courte apparition, et que les éléments de l'orbite n'auraient pu être déterminés avec exactitude.</p>
<p>Il est question en outre des méthodes dans lesquelles on ne fait d'avance aucune hypothèse sur la nature de la section conique décrite par le corps. Pour qu'on puisse compter sur le résultat du calcul, il faut que les observations employées embrassent un intervalle de temps considérable, ou bien que l'ellipticité de l'orbe soit parfaitement décidée.</p>
<p>M. Biot parle d'un mode de discussion qu'il a imaginé et qu'on applique avec succès toutes les fois que l'on dispose d'une série d'observations d'un phénomène continu soit physique, soit astronomique.</p>
<p>La séance est levée à 4 h. ¼.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Laugier%2C+Ernest+%281812-1872%29">Laugier, Ernest (1812-1872)</a>
Volume 1844-1853
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1847-06-30">1847-06-30</a>
Laugier, Ernest (1812-1872)
CC BY-SA 3.0 FR
C1845_1859_131
17,6 x 23,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1844_1853_206