Séance du mercredi 17 mars 1852
<p><em>Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la <a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/presentation-corpus" target="_blank">présentation du corpus</a>.</em></p>
<p><strong> </strong></p>
<p align="center">Séance du mercredi 17 mars 1852</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit le numéro 796 des <em>Nouvelles astronomiques </em>; ce numéro contient une lettre de M. Argelander, où il propose aux astronomes des divers observatoires de l'Europe de se partager les observations des nombreuses petites planètes récemment découvertes et d'en calculer successivement les résultats.</p>
<p>A l'occasion d'une observation de Fraunhofer sur la propriété de l'extrémité de la flamme du chalumeau qui ne se laisse pas décomposer par le prisme, on s'occupe de la position des raies dans les spectres produits par les diverses espèces de lumière.</p>
<p>On avait prétendu que la lumière de l'alcool salé était indécomposable ; M. Biot dit qu'elle peut cependant être décomposée.</p>
<p>M. Arago a remarqué que les chercheurs de comète à lentille simple présentent la lumière cendrée sous couleur appréciable.</p>
<p>M. Arago parle ensuite de la possibilité de déterminer les variations de la réfraction de l'air en observant à travers un prisme simple l'image d'un objet lumineux dispersée sur les raies d'un miroir métallique. Pour répondre à toutes les difficultés qu'on pourrait faire contre cette expérience, M. Arago voudrait que la plaque rayée fût renfermée dans une petite enveloppe de verre hermétiquement fermée.</p>
<p>M. Arago insiste sur l'utilité qu'il y aurait à répéter ses anciennes observations sur l'influence que la vitesse de translation de la terre peut avoir sur la réfraction de la lumière, non plus avec des prismes achromatiques, mais avec des prismes simples. A défaut des raies naturelles des spectres, M. Arago pense qu'on pourrait viser aux solutions de continuité produites dans ces mêmes spectres par leur passage à travers des verres colorés en bleu par le cobalt. </p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1845-1859 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1852-03-17">1852-03-17</a>
CC BY-SA 3.0 FR
O1844_1853_464
25,7 x 38,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1845_1859_378
Séance du mercredi 17 mars 1852
<p align="center">Séance du mercredi 17 mars 1852</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit le numéro 796 des <em>Nouvelles astronomiques </em>; ce numéro contient une lettre de M. Argelander, où il propose aux astronomes des divers observatoires de l'Europe de se partager les observations des nombreuses petites planètes récemment découvertes et d'en calculer successivement les résultats.</p>
<p>A l'occasion d'une observation de Fraunhofer sur la propriété de l'extrémité de la flamme du chalumeau qui ne se laisse pas décomposer par le prisme, on s'occupe de la position des raies dans les spectres produits par les diverses espèces de lumière.</p>
<p>On avait prétendu que la lumière de l'alcool salé était indécomposable ; M. Biot dit qu'elle peut cependant être décomposée.</p>
<p>M. Arago a remarqué que les chercheurs de comète à lentille simple présentent la lumière cendrée sous couleur appréciable.</p>
<p>M. Arago parle ensuite de la possibilité de déterminer les variations de la réfraction de l'air en observant à travers un prisme simple l'image d'un objet lumineux dispersée sur les raies d'un miroir métallique. Pour répondre à toutes les difficultés qu'on pourrait faire contre cette expérience, M. Arago voudrait que la plaque rayée fût renfermée dans une petite enveloppe de verre hermétiquement fermée.</p>
<p>M. Arago insiste sur l'utilité qu'il y aurait à répéter ses anciennes observations sur l'influence que la vitesse de translation de la terre peut avoir sur la réfraction de la lumière, non plus avec des prismes achromatiques, mais avec des prismes simples. A défaut des raies naturelles des spectres, M. Arago pense qu'on pourrait viser aux solutions de continuité produites dans ces mêmes spectres par leur passage à travers des verres colorés en bleu par le cobalt. </p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Volume 1844-1853
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1852-03-17">1852-03-17</a>
CC BY-SA 3.0 FR
C1845_1859_378
17,5 x 23,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1844_1853_464