Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 8 mars 1905
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Procès-verbal de la Séance du 8 Mars 1905.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Présidence de M. Radau.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Ministre de l'Instruction publique ayant été appelé <lundi dernier> à la séance de la Chambre des Députés, le Bureau a été reçu par le Secrétaire général du Ministère. Il est résulté de cette visite l'impression qu'il serait [barré : facile] <possible> d'obtenir un crédit spécial pour gagner une année sur la date d'apparition de la <i>Connaissance des temps</i> et pour devancer l'époque ordinaire d'apparition de l'<i>Annuaire</i>.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il s'engage à ce sujet une assez longue discussion à laquelle prennent part MM. Bassot, <Bouquet de la Grye> Darboux <Deslandres>, Fournier, Guyou et Loewy.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">D'après M. Loewy le crédit à demander serait de 40 000<sup>f</sup> environ et la demande se justifierait notamment par cette considération que par le fait même qu'il y a quelque retard, tout progrès de ces publications se trouve arrêté ; et lorsque quelque chose arrive en surplus, comme cette année la grande carte de l'éclipse de 1905, le retard augmente presque inévitablement.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le gén. Bassot pense que le crédit devrait être réparti sur trois exercices. M. Darboux [barré : pose cette double question] demande s'il [barré : y] serait <[barré : nécessaire] indispensable>, particulièrement pour la marine, de faire paraître la <i>Connaissance des temps</i> 3 années à l'avance, ou si deux suffiraient. MM. Fournier et Guyou répondent que toujours la <i>Connaissance des temps </i>[barré : a été] <est parvenue> en temps utile à bord des navires de guerre, et que d'ailleurs aujourd'hui il est bien facile [barré : de faire parvenir] <d'envoyer en 2 mois cet ouvrage partout où se trouvent des vaisseaux de guerre ou de commerce.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">En somme, deux années d'avance suffiraient à la marine ; mais pour se tenir au niveau des publications similaires il faudrait 3 années d'avance.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le gén. Bassot pense que c'est surtout l'<i>Annuaire</i> qui paraît trop tard.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Poincaré propose que la partie de l'<i>Annuaire</i> relative aux unités électriques soit réduite ; [barré : ainsi que] M. Cornu auteur de cette notice de 28 pages, comptait, [mot barré] au bout de quelques années, la réduire de 10 pages : après quelques remarques de M. Lippmann, cette réduction est décidée.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;"><M. Darboux fait connaitre que la commission administrative de l'Institut a accordé à l'observatoire de Montsouris les lunettes demandées par le Bureau qui se trouvaient à l'observatoire d'Abbadia.></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le C<sup>t</sup> Guyou donne la liste des instruments magnétiques et autres que le Bureau pourrait se faire prêter par le Service hydrographique. Ces instruments proviennent de la mission du Cap Horn.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Moureaux demande si ces instruments magnétiques sont accompagnés de la règle spéciale qui sert à régler à régler leur sensibilité. En tout cas une de ces règles sera nécessaire à chaque mission.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le C<sup>t</sup> Guyou demande, par l'Observatoire météorologique de Montsouris, le <i>Connaissance de Temps</i>, et l'<i>Annuaire</i>. Le Bureau accorde ces publications à titre d'échange avec celles que publie cet observatoire météorologique.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Loewy dit que faute de place on ne peut garder bien longtemps les <span lang="en-US">mss [manuscrits]</span> des calculs de la <i>Connaissance des temps</i> ; et pense qu'il faudrait demander un local à l'Institut.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Poincaré dit qu'on trouvera à Chantilly toute la place nécessaire.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le C<sup>t</sup> Guyou communique au Bureau un rapport de M. Claude sur les études faites à Montsouris sur deux pendules électriques système Lippmann destinés à l'Observatoire de Nice : ce rapport sera annexé au <présent> procès-verbal. [barré : de la séance]</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. le Gén. Bassot désire prendre connaissance de ce rapport pour l'annexer au résumé des travaux faits à l'Observatoire de Nice pendant l'année 1904. Il constate que l'étude de ces pendules a été faite par M. Claude, sous la direction de M. le C<sup>t</sup> Guyou et avec les conseils de M. Lippmann.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">La séance est levée à 4<sup>h</sup>¼</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Le Secrétaire</span></p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Volume 1903-1905
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1905-03-08">1905-03-08</a>
Radau, Rodolphe (1835-1911)
CC BY-SA 3.0 FR
O1903_1905_137
18,8 x 30,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1903_1905_136
Rapport sur les essais du pendule Lippmann à l'Observatoire de Montsouris
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="right"><span style="color: #000000;">[barré : Bureau des Longitudes]</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="right"><span style="color: #000000;"><u>Annexe au Procès-verbal <de la séance> du 8 mars 1905</u></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Rapport sur les essais du pendule Lippmann à l'Observatoire de Montsouris.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les essais ont été faits en trois périodes : du 22 Juillet au 1<sup>er</sup> août, du 1<sup>er</sup> Septembre au commencement de Janvier, et de fin Janvier au 7 mars. Les deux interruptions ont eu pour causes : la première, les vacances, la dernière une indisposition de M. Claude.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;"><u>1</u><sup><u>ère</u></sup><u> période</u> – Le pendule n° 1 a été apporté à l'Observatoire le 22 Juillet 1904, sans montre réceptrice. Il a été placé provisoirement, sa boîte reposant sur le sol bétonné du Bureau du Directeur.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les modifications apportées dans cette période préliminaire ont consisté dans la substitution d'une pile Leclanché (3 éléments) à la pile à oxyde de cuivre employée auparavant. M. Claude fut conduit en conséquence à remplacer la bobine d'induction, dont la résistance était ½ ohm, par un transformateur dont la résistance était de 80 ohms. Comme il était nécessaire d'installer une montre réceptrice pour les observations, M. Claude employa un relai polarisé Siemens qu'il possédait, avec transformateur de 80 ohms, et une des montres réceptrices de l'Observatoire et une pile Leclanché de deux éléments. Des comparaisons faites avec un chronomètre montrèrent que les résultats étaient satisfaisants. Les expériences furent suspendues.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;"><u>2</u><sup><u>ème</u></sup><u> période</u> – M. Claude, aussitôt son retour le 1<sup>er</sup> septembre, apprenant que M. Lippmann ne doit rentrer que vers le 15 octobre, met cette période à profit pour étudier l'amélioration du transformateur. Il prend sur lui de commander à la maison Lepaute 4 transformateurs (2 pour chaque pendule), ayant pour résistance de l'inducteur 200 ohms et de l'induit 20 ohms avec bobines de dérivation pour éviter l'effet nuisible des étincelles au point de fermeture du circuit électrique ; le tout monté sur planchettes avec 4 bornes. En même temps, les bobines réceptrices sont remplacées par d'autres ayant pour résistance totale 20 ohms.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L'expérience montre que la force est trop grande, une résistance de 300 ohms est encore introduite.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Claude, pour mieux utiliser les forces électriques mises en jeu, fait construire, sous sa direction, de nouveaux transformateurs dont l'inducteur a une résistance de 500 ohms.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Entre temps, il constate que les ressorts de suspension sont voilés, et demande à la M<sup>on</sup> Lepaute de les changer ; après essai d'un nouveau ressort semblable au premier, il prend le parti de le faire remplacer par un ressort beaucoup plus court.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Dès son arrivée, M. Lippmann conseille d'augmenter notablement la résistance du transformateur destiné à faire fonctionner le relais ; M. Claude profite de la circonstance pour augmenter également la résistance de l'ensemble des inducteurs. Cette résistance est portée à 4500 ohms pour les deux inducteurs (1500 + 3000).</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">En outre, M. Claude prend 12 éléments Leclanché avec une résistance de 3000 ohms qui permettra, par ses variations, de faire varier les amplitudes du Pendule.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les expériences faites du 21 au 24 octobre, par comparaison avec les pendules de l'Observatoire, donnent des résultats peu satisfaisants. Le pendule est alors transporté dans un des pavillons méridiens et <u>scellé</u> au pilier.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les résultats sont sensiblement améliorés. – Du 28 octobre au 7 novembre, la marche <u>moyenne</u> reste remarquablement constante, mais on constate des variations diurnes dénotant une influence assez sensible de la température.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le 7 novembre, on oublie de fermer la fenêtre du pavillon ; il se produit alors dans la marche une variation assez brusque, très notable, qui persiste. Les expériences de ce pendule sont dès lors laissées de côté. Les conditions sont trop peu satisfaisantes, il faudra déplacer l'instrument.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">La M<sup>on</sup> Lepaute apporte, le 8 novembre, le pendule n° 2 ; cet instrument est placé dans la salle des conférences et scellé au mur. Mais avant de commencer une nouvelle série d'études, M. Claude fait constater à l'ouvrier horloger de cette maison l'impossibilité de régler le pendule sur le temps sidéral ; il se produit en effet un coïncement, quand on essaie de remonter le poids à la hauteur voulue. Les deux pendules sont emportés par l'ouvrier : la mortaise où se produit le coïncement est élargie. On constate, au retour, que cette correction est encore insuffisante : cette fois, la mortaise n'est plus assez profonde ; en vissant à fond, on n'arrive pas à raccourcir suffisamment le pendule. Les expériences seront faites, en conséquence, en réglant sur le temps moyen.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le 26 novembre, le pendule n° 2 est mis en marche, mais il se produit des manques. Les recherches auxquelles se livre M. Claude occasionnent encore une perte de temps. Il essaie d'abord d'y parer par une augmentation de pression ; il constate que, même avec des pressions inadmissibles, l'inconvénient persiste : il examine le contact et découvre quelques traces d'oxydation ; un léger coup de lime améliore un peu les résultats, mais sans les corriger entièrement ; finalement, un nouvel examen du contact montre que la pastille n'est pas en argent.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">M. Claude remplace la pastille de maillechort par un simple fil d'argent soudé en croix avec le fil de torsion ; dès lors, avec ce système et des pressions de quelques milligrammes seulement, les contacts sont assurés.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">A ce moment, les expériences sont suspendues, M. Claude étant sous le coup d'une indisposition assez sérieuse.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;"><u>3</u><sup><u>ème</u></sup><u> Période</u> – Le pendule n° 1 est retiré des pavillons et installé dans la salle des conférences à côté du n° 2 ; son contact est corrigé comme l'a été celui de ce dernier, et, suivant le désir exprimé par M. Lippmann, les deux instruments vont être suivis simultanément.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Du 7 février au 7 mars, ces pendules ont marché sans interruption. Les résultats de cette période ne sont pas aussi satisfaisants qu'on pouvait l'espérer ; mais l'examen des inégalités constatées dans cette période, ainsi que dans les périodes précédentes, a conduit M. Claude à croire à l'influence perturbatrice d'une circonstance à laquelle on n'avait pas jusqu'ici attaché d'importance. Des expériences faites du 4 au 6 mars ont mis cette influence hors de doute. M. Claude se réserve d'en faire connaître ultérieurement la cause. Des précautions vont être prises par lui pour l'éliminer et une nouvelle série d'épreuves sera ensuite entreprise.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le 7 mars, sur l'invitation du Directeur, M. Henry Lepaute, accompagné de l'Ingénieur-horloger et d'un de ses ouvriers horlogers, est venu à Montsouris constater les résultats des expériences. Lors de cette visite, on leur signale la nécessité de corriger la longueur du pendule pour permettre de le régler sur le temps sidéral ; on leur montre en même temps que des pièces de fer susceptibles d'exercer une influence perturbatrice sont placées dans le voisinage des aimants.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">La Maison Lepaute s'est empressée d'offrir de corriger ces défauts ; elle fera prendre les pendules le 9 mars et effectuera rapidement les corrections afin de permettre de reprendre les expériences le plus tôt possible.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Paris, le 8 mars 1905,</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Signé : A. Claude.</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Vu : </span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Directeur de l'Observatoire du Bureau des Longitudes, </span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Signé : Guyou.</span></p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Claude%2C+Fran%C3%A7ois+Auguste+%281858-1938%29">Claude, François Auguste (1858-1938)</a>
Volume 1903-1905
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1905-03-08">1905-03-08</a>
CC BY-SA 3.0 FR
O1903_1905_136
20,4 x 26,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Rapport
O1903_1905_137