Séance du 3 8bre 1855
<p align="center">Séance du 3. 8<sup>bre</sup> 1855</p>
<p align="center">Présidence de M. Breguet</p>
<p>Procès verbal adopté</p>
<p>Le Bureau reçoit de la part des auteurs et éditeurs un volume portant pour titre, <i>Tables de Logarithmes </i>par François Callet <i>suivies d'un recueil de tables Nautiques</i> par MM. Boitard et Ansart-Deusy, professeurs à l'Ecole Navale. [en marge : n° 42. (cartonné)]</p>
<p>Il a été dit à M. Biot que la comète de Vico qui devait reparaître cette année n'a pas été revue, M. Yvon Villarceau ne croit pas qu'elle ait été observée à l'Observatoire de Paris.</p>
<p>On parle de l'intérêt qu'il y aurait à ce que ce fait fut annoncé.</p>
<p>M. L'Amiral Mathieu entretient le bureau de la pose du câble électrique entre la Sardaigne et la côte d'Afrique, une lettre de M. De la Marche [Delamarche] Ing.<sup>r</sup> Hydrographe employé à ce travail lui a annoncé que l'opération a été commencée le 24 du mois dernier et qu'il a été arrêté que l'extrémité du câble serait portée à Bône et non pas à La Calle.</p>
<p>M. Mathieu communique un tracé du fond de la mer entre la Sardaigne et la Sicile.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1845-1859 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1855-10-03">1855-10-03</a>
CC BY-SA 3.0 FR
25,7 x 38,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1845_1859_558
Séance du 30 juillet 1856
<p align="center">Séance du 30 Juillet 1856</p>
<p align="center">Présidence de M. Breguet.</p>
<p>Il est donné lecture du procès verbal de la séance précédente, sa rédaction est adoptée.</p>
<p>Le Bureau reçoit les N° 1036 et 1037 des <i>nouvelles astronomiques</i>.</p>
<p>M. L'Amiral Mathieu présente le tracé d'une des lignes des sondes qui ont été faites entre la Sardaigne et la côte d'Afrique ; deux autres lignes de sondes ont été faites vers deux autres points de la côte d'afrique, on les construit maintenant au Dépôt de la Marine, l'Amiral les présentera dans une prochaine séance.</p>
<p>On examine la nature de la courbe qui présente les profondeurs obtenues et on discute les motifs que l'on pourrait avoir de faire passer le câble électrique par l'ile de la Galite. </p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1845-1859 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1856-07-30">1856-07-30</a>
CC BY-SA 3.0 FR
25,7 x 38,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1845_1859_601
Procès-verbal de la séance du 26 mars 1862
<p align="center">Procès verbal de la séance du 26 Mars 1862</p>
<p align="center">Présidence de M. Bréguet.</p>
<p> </p>
<p>Le Bureau reçoit le n<sup>° </sup>1353 des <i>Astronomische Nachrichten</i>. Ce n° contient l'annonce de la découverte d'une 72<sup>ème</sup> petite planète, découverte qui résulte de la comparaison d'observations faites en 1861 par le docteur C. Peters au collège d'Hamilton (Etats-Unis) : [barré : M. ] Peters qui croyait observer la 66<sup>è </sup>(Maya), avec l'éphéméride de cette planète publiée dans les <i>A.N.</i> n° 1315. M. Safford assistant de l'observatoire du collège de Harward [Harvard] constata la discordance très prononcée des observations des Mai 29, Juin 7 et 13, alors que les observations faites de Avril 9 à Mai 27 par le D<sup>r</sup> Peters s'étaient accordées avec l'Ephéméride dans des limites admissibles.</p>
<p>Il en a conclu l'existence d'une nouvelle petite planète. Huit observations de cette nouvelle planète comprises entre le 29 Mai et le 13 Juin ont permis d'en calculer les éléments : ces observations sont bien représentées. Cette nouvelle a été communiquée par M. Bond directeur de l'Observatoire du collège de Harward [Harvard] à Cambridge<a href="file://pers.ad.univ-lorraine.fr/muller62/1_BDL/_Transcriptions/Transcriptions%20PVS%20-%20JMuller/annee_1862copie.docx#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a>.</p>
<p>Dans le même n°, M. Bond annonce une découverte bien plus importante, celle d'un compagnon de l'étoile Sirius. Cette découverte a été faite le 31 Janvier dernier par M. Clark au moyen de la nouvelle lunette de l'Observatoire de Cambridge, lunette n'ayant pas moins de 18 ½ pouces d'ouverture et seulement 23 pieds de distance focale : l'angle de position et la distance ont été mesurés. Un membre trouve dans cette découverte une confirmation éclatante des prévisions des astronomes qui en discutant les anomalies du mouvement propre de Sirius n'avaient pas hésité à conclure qu'elles étaient dues à la présence d'une étoile <span style="text-decoration: underline;">peut-être</span> <span style="text-decoration: underline;">obscure</span> dans son voisinage.</p>
<p>A l'occasion de cette nouvelle découverte, on rappelle la communication faite à l'Académie des Sciences dans sa dernière séance par M. Le Verrier. Après avoir vainement cherché à diverses reprises le compagnon de Sirius à l'aide du nouveau télescope de 80 centimètres [barré : m/m] de l'Observatoire Impérial, on est parvenu dans un rare état de calme de l'atmosphère, à apercevoir le dit compagnon et à mesurer son angle de position et la distance à Sirius. M. Le Verrier ayant constaté l'extrême difficulté d'utiliser à Paris les instruments extra-méridiens de grandes dimensions, aurait pris le parti de les transporter dans le midi de la France, où il créerait une succursale de l'Observatoire Impérial de Paris.</p>
<p>M. Y.V. fait remarquer que depuis 1854, il a à plusieurs reprises manifesté l'opinion qu'on ne pourrait pas, en restant à Paris, tirer tout le parti que l'on devrait espérer de l'emploi de grands instruments : il ajoute qu'il y aurait même un grand avantage à installer des instruments méridiens dans une localité plus favorisée par le beau temps ; car à Paris, il est rare que les séries des observations méridiennes ne soient pas interrompues par le mauvais état du ciel et l'on sait combien les séries continues sont préférables aux observations isolées. Il y a encore un grand intérêt à observer les étoiles très près du soleil : or le peu de transparence de l'atmosphère à Paris s'oppose presque toujours à ces observations. Depuis plusieurs années, l'éclairage au gaz des quartiers voisins de l'Observatoire a augmenté l'étendue de l'atmosphère lumineuse autour de l'Observatoire et les recherches des comètes sont rendues à peu près inutiles.</p>
<p>La même circonstance s'oppose encore à ce qu'on poursuive les observations de ces astres aussi loin que si l'atmosphère n'était pas illuminée. La théorie des nouvelles comètes périodiques est ainsi privée des ressources qu'on devait attendre de l'installation des grands équatoriaux.</p>
<p>On rappelle l'opinion que M. Biot a également émise en faveur du déplacement de l'Observatoire.</p>
<p>M. Lerebours dit que lors des essais de son objectif de 14 pouces, il s'est rendu plus de 150 fois à l'Observatoire, sans avoir pu réussir à appliquer utilement à sa lunette des grossissements supérieurs à 600 fois : encore ne pouvait-il que rarement les utiliser.</p>
<p>M. le Ministre de la Guerre envoie une note de M. le Colonel Levret sur la comparaison des résultats géodésiques de la Méridienne de Dunkerque et de la petite chaîne dite Méridienne de Fontainebleau. Cette note sera renvoyée à l'examen d'une commission qui sera nommée dans l'une des prochaines séances.</p>
<p align="right">Le secrétaire Yvon Villarceau</p>
<p> </p>
<p>Il n'y a pas eu de séance le 2 [barré : 3] avril.</p>
<div><br clear="all" /><hr width="33%" size="1" align="left" />
<div id="ftn1">
<p><a href="file://pers.ad.univ-lorraine.fr/muller62/1_BDL/_Transcriptions/Transcriptions%20PVS%20-%20JMuller/annee_1862copie.docx#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a> Dans l'Etat du Massachusetts, aux Etats-Unis.</p>
</div>
</div>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1860-1867 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1862-03-26">1862-03-26</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26,1 x 38,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1860_1867_117
Procès-verbal de la séance du 30 7bre
<p align="center">Procès verbal de la séance du 30 7<sup>bre</sup>.</p>
<p align="center">Présidence de M. Bréguet.</p>
<p> </p>
<p>Le procès verbal de la précédente séance est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit en communication :</p>
<p>Appendice : 1. Les comptes rendus de l'Académie des Sciences, n<sup>os</sup> 11 et 12 ; 2. L'<i>Astronomische Nachrichten</i>, n° 1438 ; 3. <i>Le Bulletino météorologico </i>de [espace vide] n° 17.</p>
<p align="center">Signé : Bréguet</p>
<p align="center">Pour copie conforme,</p>
<p align="center">Le secrétaire Yvon Villarceau</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1860-1867 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1863-09-30">1863-09-30</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26,1 x 38,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1860_1867_193
Procès-verbal de la séance du 20 septembre 1865
<p align="center">Procès verbal de la Séance du 20 septembre 1865.</p>
<p align="center">Présidence de M. Bréguet.</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit :</p>
<p>1° une brochure, en latin, de M. Karlinski, envoyée par l'auteur et relative aux éléments de la planète Hestia.</p>
<p>2° le n° 1547 de l'<i>Astr. Nachrichten</i>.</p>
<p>3° le <i>Bulletin intern<sup>al</sup> </i>de l'observatoire, n<sup>os</sup> du 13 au 19 septem<sup>bre</sup>, offerts par M. Bréguet.</p>
<p>Il est donné lecture d'une lettre adressée à M. Yvon Villarceau par M. Main, Directeur de l'Observatoire Radcliffe d'Oxford et par laquelle cet astronome prie le Bureau de lui donner les années 1850, 1857 et 1861 de la <i>Connaissance des temps</i>, qui manquent à la collection de l'observatoire.</p>
<p>M. Foucault lit une note relative au mouvement d'un point matériel oscillant circulairement sur différentes surfaces de révolution engendrée par les sections coniques. Ses conclusions sont que la durée des révolutions du point matériel est donnée généralement par la formule [formule mathématique], <i>a </i>et <i>b</i> étant les deux demi-axes de la courbe méridienne. Cette note est jointe au procès-verbal.</p>
<p align="right">Pour copie conforme,</p>
<p align="right">Le Secrétaire Yvon Villarceau<br /><br /></p>
<p align="center">Annexe au procès verbal du 20 septembre 1865.</p>
<p align="center">Note lue par M. Foucault.</p>
<p>J'ai cherché dans une précédente séance à décrire en peu de mots un mécanisme qui procède du modérateur de Watt et qui a la propriété d'assujétir les masses dont il est formé à se mouvoir sur un ellipsoïde de révolution. J'ai reconnu à cette occasion que la durée du temps d'oscillation varie avec la hauteur du mobile au dessous du point de suspension suivant la même loi que dans le cas où la masse est assujétie à se mouvoir sur une surface de sphère.</p>
<p>Pour arriver à dégager cette proposition des données particulières au mécanisme qui empêchent de l'envisager dans sa généralité, il convient d'exprimer le temps d'oscillation du mobile, en se conformant aux notations usitées pour la représentation de l'ellipse.</p>
<p>Supposons que la surface soit engendrée par la révolution d'une ellipse tournant autour de son axe vertical <i>2a</i> ; nommons <i>6</i> l'axe perpendiculaire et continuons à désigner par <i>h</i>, la distance du centre au dessus du plan horizontal occupé par le mobile ; on aura, ainsi, pour déterminer la durée d'une oscillation complète :</p>
<p>[formule mathématique]</p>
<p><i>T</i> prend une valeur réelle ou imaginaire, suivant que l'on considère le mobile comme oscillant au dessous ou au dessus du centre. Mais si <i>a²</i> ou <i>b²</i> est supposé négatif, la surface devient un hyperboloïde et pour que <i>t</i> reste réel, il faut que <i>b</i> change de signe. La formule ci-dessus donne également dans ce cas la durée de révolution, laquelle aura une valeur réelle à condition de compter les hauteurs du centre.</p>
<p>Il faut encore remarquer que pour une hauteur donnée de <i>h</i>, <i>t²</i> ne dépend que de <i>b²/a²</i>, ce qui signifie que le temps d'oscillation est indépendant des valeurs particulières de <i>a </i>et de <i>b</i>. on peut donc faire varier le paramètre de la courbe et pourvu qu'elle reste semblable à elle-même, le temps d'oscillation ne sera pas changé. D'où il résulte que si l'on conçoit la série complète de tous les hyperboloïdes à une ou à deux nappes qui correspondent à une même valeur de <i>b²/a²</i>, ainsi que le cône asymptote qui est leur commune limite, la révolution d'un mobile sur toutes ces surfaces à une hauteur donnée sera de même durée.</p>
<p>Cette identité de vitesses angulaires d'un mobile oscillant sur des surfaces concentriques et semblables entre elles se rattache d'ailleurs à une particularité que l'on peut énoncer comme il suit :</p>
<p>Si l'on coupe toutes ces surfaces semblables par un plan horizontal, les normales menées par les points des parallèles d'intersection iront concourir en un point de l'axe commun.</p>
<p>Quand on a, en même temps, <i>b²/a²=0</i> et <i>b²/a²=p</i>, <i>p</i> ayant une valeur fixe, la surface est un paraboloïde et <i>h</i> devient infini avec indétermination du signe que l'on peut prendre positif ou négatif, suivant que la surface est considérée comme limite de l'ellipsoïde ou de l'hyperboloïde. On comprend ainsi pourquoi, dans ce cas, <i>t</i> devient constant.</p>
<p align="right">Certifié conforme à l'original. Yvon Villarceau</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1860-1867 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1865-09-20">1865-09-20</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26,1 x 38,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1860_1867_298
Procès-verbal de la séance du 11 octobre 1865
<p align="center">Procès verbal de la Séance du 11 octobre 1865.</p>
<p align="center">Présidence de M. Bréguet.</p>
<p> </p>
<p>Le Bureau reçoit les n<sup>os</sup> 1549, 1550 et 1551 de l'<i>Astron. Nachrichten</i>.</p>
<p>M. Foucault présente au Bureau des Longitudes une épreuve photographique de la lune par M. Rutherfurd.</p>
<p>M. Bréguet offre les n<sup>os</sup> du <i>Bulletin international</i> du 4 au 10 octobre.</p>
<p align="right">Pour copie conforme</p>
<p align="right">Le Secrétaire</p>
<p align="right">Yvon Villarceau</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1860-1867 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1865-10-11">1865-10-11</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26,1 x 38,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1860_1867_301
Procès-verbal de la séance du 18 octobre 1865
<p align="center">Procès-verbal de la Séance du 18 octobre 1865.</p>
<p align="center">Présidence de M. Bréguet.</p>
<p> </p>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Le Bureau reçoit les ouvrages suivants :</p>
<p>N° 1552 de l'<i>Astronomische Nachrichten</i> ;</p>
<p><i>Bulletin international</i> de l'obser<sup>e</sup> impérial, du 11 au 17, offert par M. Bréguet ;</p>
<p><i>Giornale di scienze naturali e economiche</i>, vol. 1<sup>er</sup> fasc. 2, publié par l'Instituto tecnico de Palerme et offert par cet étab<sup>nt</sup>.</p>
<p>M. l'amiral Paris annonce qu'il a reçu de M. le cap<sup>ne</sup> de frégate Mouchez chargé d'une mission hydrographique sur les côtes du Brésil de nombreuses observations d'étoiles et de culminations lunaires qui serviront à fixer d'une manière définitive la position géographique de Rio Janeiro.</p>
<p>M. Darondeau fait remarquer que ces observations présentent d'autant plus d'intérêt qu'il existe encore une incertitude de plusieurs minutes de degré sur la longitude de Rio Janeiro. En raison de l'importance de ce port fréquenté par un nombre considérable de bâtiments de guerre et de commerce, il serait à désirer que sa longitude fût fixée avec la plus grande exactitude, parce que son méridien doit service de point de départ pour régler les montres de ces navires et pour déterminer les longitudes des points voisins.</p>
<p>A ce sujet, il s'engage une discussion à laquelle prennent part M. l'amiral Paris, Laugier et Darondeau sur la nécessité qu'il y aurait à signaler dans la liste des positions géographiques de la <i>Connaissance des temps</i> un certain nombre de points dont la position aurait été déterminée par des observations absolues et pourrait être considérée comme parfaitement exacte. Les méridiens de ces points qu'on [un mot barré] considérerait comme méridiens fondamentaux serviraient de départ pour régler les montres des bâtiments naviguant dans leurs parages et pour y rapporter les longitudes des points intermédiaires. Le choix de ces points dépendent surtout des besoins de la navigation, dans le cas où ceux qui auraient été choisis ne rempliraient pas toutes les conditions d'exactitude, le Bureau prierait son Excellence le Ministre de la Marine de vouloir prêter le concours de la Marine Impériale pour résoudre cette importante question de haute géographie maritime.</p>
<p>M. l'amiral Paris demande qu'en raison des causes de détérioration auxquelles sont soumises les <i>Connaissances des Temps</i> employées à la mer, le dos des exemplaires cartonnés soient recouverts de toiles. M. Laugier fait remarquer que cette mesure a déjà été adoptée par le Bureau dans son dernier traité avec l'éditeur de la <i>Connaissance des temps</i>. On s'assure que ces conditions ont été remplies sur deux exemplaires l'un de 1865, l'autre de 1866 : le dos est en effet recouvert de toile sous la couverture imprimée ; mais ce renfort est en fil dans le volume de 1865 seulement ; dans celui de 1866, il est en coton ce qui offre moins de solidité que la toile : l'observation en sera faite à Monsieur Gauthier-Villars.</p>
<p align="right">Pour copie conforme</p>
<p align="right">Le Secrétaire</p>
<p align="right">Yvon Villarceau</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1860-1867 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1865-10-18">1865-10-18</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26,1 x 38,7 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1860_1867_302
Procès-verbal de la séance du 11 janvier 1871
Procès-verbal de la Séance du 11 janvier 1871
Présidence de M. Bréguet
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.
Le sécrétaire général du Ministre de l'Instruction publique envoie copie d'une lettre à lui adressée par le Ministre, au sujet de la préparation des éléments du Budget qui devra être présenté à la prochaine Assemblée Nationale.
Le Bureau décide qu'en accusant réception de la circulaire ministérielle, on informera le ministre que les propositions du Bureau lui seront soumises à sa première réquisition.
Le sécrétaire préparera une proposition de Budget pour l'année 1872, dans laquelle les traitements de tous les nouveaux membres indistinctement seront portés à 5000fr.
Le sécrétaire
Yvon Villarceau
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1868-1874 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1871-01-11">1871-01-11</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1868_1874_169
Procès-verbal de la séance du 18 janvier 1871
Procès-verbal de la Séance du 18 janvier 1871
Présidence de M. Bréguet
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.
Le sécrétaire expose que le Bombardement de Paris par les Prussiens l'a obligé de se réfugier à l'Observatoire et que n'y ayant pas fait transporter ses meubles, il ne peut garantir, contre les accidents de diverses natures, les sommes d'argent formant les traitements des membres et calculateurs du Bureau absents de Paris au moment de l'Investissement.
Il demande en conséquence que le Bureau veuille bien l'autoriser à déposer les dites sommes à l'Observatoire. Cet établissement ayant déjà reçu en dépôt les instruments du Bureau, le Sécrétaire croit pouvoir appuyer la proposition sur ce précédent. Il demande en tous cas qu'on lui fournisse les moyens de décharger sa responsabilité.
M. Delaunay dit que le Bureau des Longitudes est, à l'observatoire, établi chez lui, et ne reçoit pas l'hospitalité du Directeur de l'Observatoire. Le Sécrétaire pourra déposer les sommes dont il s'agit dans l'armoire contenant les mètres et le kilogramme prototype, armoire dont M. Delaunay a la clef. Les dites sommes seront contenues dans un sac ou paquet cacheté qui sera remis au Sécrétaire après la levée du Siège.
Le Bureau approuve la proposition du sécrétaire et les moyens pratiques de la réaliser qui sont présentés par M. Delaunay.
M. Puiseux communique une lettre de l'un des calculateurs auxiliaires ; dans cette lettre l'auteur fait connaître que pour échapper aux effets destructeurs du Bombardement, il passe les nuits dans les caves, sans pouvoir y prendre de repos ; qu'étant obligé de consacrer une partie du jour au repos dont il a besoin il ne peut travailler aux calculs de la Connssance des Temps, qu'un petit nombre d'heures, circonstance qui l'empêche de livrer son travail dans les délais habituels.
Le sécrétaire présente le projet de Budget du Bureau pour l'année 1872 : ce projet est conforme à la décision prise dans la dernière séance ; seulement les sommes affectées aux artistes et calculateurs auxiliaires qui se trouvent confondues dans les budgets précédents ont été séparées.
M. Delaunay donne son adhésion à cette modification qu'il considère comme importante.
M. Delaunay propose, en ce qui concerne l'égalité des traitements des membres, de reproduire comme motifs à l'appui, les articles 1er et 4 du décret du 26 mars 1862.
M. Faye croit que pour faciliter la discussion des propositions du Bureau au ministère, il conviendra de présenter en regard du projet pour 1872 le dernier Budget voté.
Ces diverses propositions sont prises en considération par le Bureau.
Le sécrétaire
Yvon Villarceau
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1868-1874 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
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CC BY-SA 3.0 FR
26 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1868_1874_170
Procès-verbal de la séance du 24 septembre 1873
Procès-verbal de la Séance du 24 Septembre 1873
Présidence de M. Bréguet
Le Procès-verbal de la Séance précédente est lu et adopté.
Le Bureau reçoit le N° 1957 des Astr. Nachr.
On annonce les décès de MM. Donati et Charonac [Chacornac] : le premier de ces astronomes aurait été atteint du choléra à Vienne, où il était délégué de l'Italie auprès de la Commission de permanence de l'Association Géodésique internationale, et serait mort à son retour à Florence ; le second est mort dans sa famille.
M. Yvon Villarceau est invité à rendre compte du résultat de sa mission à Vienne ; le délégué du Bureau dit qu'il s'est accordé avec M. le Cap. Périer [Perrier] pour attendre le retour de ce dernier.
M. Serret fait remarquer que le Cape Périer n'est pas le délégué du Bureau et que M. Yvon Villarceau n'a point à se préoccuper de la convention dont il s'agit.
M. Yvon Villarceau reconnaît la justesse de la remarque de M. Serret et rend un Compte sommaire de ce qui s'est passé à Vienne. La réunion de 1873 n'était pas une réunion générale, mais une réunion de la Commission de permanence ; La prochaine réunion générale de l'Association géodésique internationale aura lieu l'année prochaine. Douze délégués étaient présents ; des causes diverses et les maladies entr'autres avaient empêché plusieurs délégués d'assister aux Séances de la Commission de permanence qui devait se composer de neuf membres ; quatre seulement de ceux-ci étaient présents, le nombre de voix réglementaire pour la validités des votes était insuffisant ; il y avait d'ailleurs à remplacer deux membres décédés ; les membres absents ont été consultés par le télégraphe et l'on s'est accordé à ne remplacer qu'un seul membre pour le moment ; le nouveau membre de la Commission de permanence désigné par les votes est le Gl de Vecchy [de Vecchi] délégué de l'Italie.
Il a été rendu compte de l'avancement des triangulations ; celle de l'Italie est très avancée ainsi que la triangulation de l'Allemagne centrale ; l'état d'avancement des triangulations françaises en Algérie et le long de la Méridienne a été indiqué par le Cape Pérrier [Perrier] qui a rendu compte, en outre, de la jonction de la Belgique avec l'Angleterre par le Nord de la France et le Pas de Calais, et d'un projet de jonction de l'Espagne avec l'Algérie par le Maroc. La Suisse poursuit ses travaux de nivellement ; l'erreur de 1m dans la clôture d'un grand polygone a été reconnue et corrigée ; les déterminations astronomiques se poursuivent activement dans l'Allemagne centrale.
M. Yvon Villarceau a été invité à présenter son projet concernant la détermination des déclinaisons des étoiles fondamentales par une méthode déjà soumise au Bureau des Longitudes et qui se prête à un contrôle sérieux, avantage dont ne jouissent pas les méthodes actuellement en usage. La Conférence a décidé que la nouvelle méthode serait soumise à l'Assemblée générale en 1874.
M. Yvon Villarceau a rendu compte des travaux d'astronomie géodésique exécutés en France de 1854 à 1867 ; n'ayant pas eu le temps de poursuivre ces travaux depuis lors, il s'est livré à l'étude des attractions locales et est parvenu à résoudre complètement les questions de l'ordre géodésique auxquelles donnent lieu ces attractions ; il a du reste fait l'historique de ces questions soulevées dans le sein de l'Association par M. Schering qui annonce depuis 1867 des théorèmes généraux sur les attractions locales et ne les a point encore publiés.
Sur la proposition de son président, la Commission a émis le vœu que la détermination astronomique des trois coordonnées des principaux points du réseau français, interrompue depuis 1867 soit prochainement poursuivie par la Commission française.
M. Yvon Villarceau a fait remarquer qu'il n'existe pas de Commission française et qu'il y a eu seulement un projet d'entente entre le Dépôt de la Guerre, le Bureau des Longitudes et l'Observatoire ; il a exprimé le désir que le vœu de la Commission internationale soit pris en considération par le Gouvernement français.
M. Yvon Villarceau ne pouvant prévoir le moment où les stations astronomiques du réseau français seront assez nombreuses et assez complètes pour se prêter à une détermination de la vraie figure de la Terre, a soumis à la Commission une proposition qui consiste à faire compléter en Allemagne un groupe de stations astronomiques en un petit nombre d'années, laissant à nos voisins le choix de la région ; la proposition a été adoptée et le choix s'est fixé sur un espace comprenant déjà une douzaine de stations, espace qui s'étendra à Leipsick [Leipzig], Cracovie et Vienne.
M. Yvon Villarceau a fait hommage à l'Association géodésique d'une collection de ses différents mémoires relatifs aux expéditions d'astronomie géodésique et aux attractions locales. Il pense que les questions relatives à la détermination des déclinaisons [barré : et aux attractions locales] des étoiles fondamentales et aux attractions locales devant être traitées dans l'Assemblée générale de 1874, il serait utile que ces questions fussent préalablement débattues dans le sein du Bureau ; les solutions proposées pourraient en recevoir des perfectionnements ou de nouvelles en surgir.
M. Faye attache une grande importance à la question des déclinaisons des étoiles et verra avec intérêt la discussion s'engager à ce sujet.
M. Serret examinera volontiers les théories proposées par M. Yvon Villarceau pour résoudre la question des attractions locales.
M. Serret trouve que la responsabilité du Bureau commence à être sérieusement engagée et qu'il est temps de régulariser un peu mieux sa situation en ce qui concerne la Géodésie.
Le Secrétaire
Yvon Villarceau
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Registre 1868-1874 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1873-09-24">1873-09-24</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26 x 38,5 cm
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fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1868_1874_309
Procès-verbal de la séance du 26 janvier 1876
Procès verbal de la Séance du 26 Janvier 76
Présidence de M. Bréguet.
Le Procès verbal de la séance précédente est lu et adopté.
Le Bureau reçoit 1° les Nos 2071-72-73 des Astr. Nachr. 2° deux mémoires offerts par M. Tisserand, et intitulés : l'un Attraction des sphéroïdes elliptiques, l'autre : Invariabilité des grands axes des orbites planétaires.
M. le Ministre de l'Inson publique adresse une liste d'ouvrages offerts au Bureau par le Dépôt de la Marine. M. de la Roche-Poncié est chargé d'en prendre livraison.
Le même ministre réclame la liste de présentation aux fonctions de Président, vice-président et secrétaire du Bureau des Longitudes pour l'année 1876, liste qu'il n'a point encore reçue.
M. Perrier écrit pour informer le Bureau que le Ministre de la Guerre serait disposé à porter la subvention relative au pavillon de Mont-Souris à la Somme de 5.000fr, si l'on voulait ajouter deux pièces de plus à celles réservées aux officiers d'Etat-major. M. Perrier considère le pavillon astronomique de la Guerre comme un des deux centres principaux des observations destinées à la mesure des différences de Longitude du réseau français.
Le Secrétaire fait remarquer que les Opérations du Dépôt de la Guerre ont constamment été faites hors de la participation du Bureau, depuis que M. Perrier en est devenu membre et que le Bureau n'a encore rien décidé relativement aux déterminations de Géodésie astronomique.
M. Gauthier-Villars écrit pour demander la remise d'un des deux exemplaires de son récent traité passé avec le Bureau : le Secrétaire dit qu'il a pris sur lui d'effectuer cette remise.
Madame Laugier informe le Bureau que les bustes de M. Mathieu et de M. Laugier seront transportés demain au Bureau.
M. de la Roche-Poncié a vu M. Jourdain qui se dispose à écrire au Dr de l'Observatoire pour applanir les difficultés qui se présentent dans l'affaire de la Bibliothèque.
Le même membre a reçu du Ministère une collection de livres qu'il a déposés à la Bibliothèque.
Au sujet de la note sur l'étoile double γ de la Couronne australe que M. Schiaparelli vient de publier dans les Astr. Nachr.
M. Villarceau fait remarquer que la Méthode emprunté à Sir John Herschel par l'astronome italien est identique, au fond, avec celle que lui, M. Yv. a présentée à l'Académie deux ans avant la publication de S. John Herschell et dont les détails sont exposés dans les Additions à la Csse des Temps pour 1877.
M. Yv. donne quelques détails sur la note concernant 70 p d'Ophiuchus qu'il a présentée à la dernière Séance de l'Académie de la part de M. Tisserand ; il exprime sa satisfaction de voir la question des étoiles doubles reprise en France par un astronome capable de la traiter.
Le Secrétaire informe le Bureau que M. de Magnac s'est rendu à l'invitation qui lui avait été faite, mais qu'ayant attendu inutilement pendant 1h, les membres de la Commission des Méridiens fondamentaux dont deux seulement étaient présents, il est parti en annonçant qu'il reviendrait se mettre à la disposition du Bureau vers la fin de la Séance.
M. Faye avait averti qu'il ne pourrait pas [barré : affirmer] assister à la Séance de la Commission.
On annonce l'arrivée de M. de Magnac qui est introduit : M. de Magnac expose les résultats qu'il a obtenus dans la détermination des Longitudes par la Méthode Chronométrique : suivant cet officier, les culminations lunaires peuvent encore donner des résultats, erronés de 3h à 6h, tandis que les chronomètres laissent après une seule traversée des erreurs qui ne dépassent pas 2s. Il expose qu'il serait facile d'exercer les officiers de marine à l'Observatoire du Bureau, et que Si le Bureau demandait ensuite qu'un de ces officiers fut embarqué sur chaque vaisseau amiral dont on augmenterait d'un ou deux le nombre des chronomètres, on arriverait sans aucune dépense à déterminer un grand nombre de Longitudes et à perfectionner celles des méridiens fondamentaux : il serait seulement nécessaire de remplacer l'usage du Sextant par celui du cercle vertical dans la détermination de l'heure dans les relâches.
M. le Président estime que les propositions de M. de Magnac méritent d'être prises en sérieuse considération : il remercie cet officier, de son intéressante communication.
Le Secrétaire
Yvon Villarceau
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Yvon+Villarceau%2C+Antoine+Joseph+Fran%C3%A7ois+%281813-1883%29">Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)</a>
Registre 1874-1881 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1876-01-26">1876-01-26</a>
CC BY-SA 3.0 FR
26 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1874_1881_095
Procès-verbal de la séance du 16 février 1876
<p><em>Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la <a href="http://bdl.ahp-numerique.fr/presentation-corpus">présentation du corpus</a>.</em></p>
<p> </p>
<h5>Bureau des Longitudes</h5>
<h5>Séance du 16 février 1876</h5>
<h5>Présidence de Monsieur Bréguet</h5>
<p>Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.</p>
<p>Monsieur le ministre de l'instruction publique transmet au bureau une application du décret du président de la République qui nomme pour l'année 1876</p>
<p>monsieur Faye président du bureau</p>
<p>monsieur Janssen vice-président</p>
<p>monsieur De la Roche-Poncié secrétaire trésorier</p>
<p>Monsieur le ministre adresse au bureau deux lettres sur l'ordonnancement des sommes dues aux agents.</p>
<p>Le bureau reçoit le n° 551 des annales hydrographiques.</p>
<p>La séance est levée à 4 heures.</p>
<p> </p>
<p>Le secrétaire De la Roche-Poncié</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1874-1881 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1876-02-16">1876-02-16</a>
CC BY-SA 3.0 FR
O1876_1880_005
26 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
C1874_1881_098