Séance du 23 septembre 1857

Séance du 23 septembre 1857

Présidence de M. Deloffre

Il est donné lecture du procès verbal de la séance précédente, sa rédaction est adoptée.

Le Bureau reçoit, 1° le n° 1109 des Nouvelles Astronomiques.

2° Le discours prononcé par M. Ward le 9 septembre 1856 à la séance d'ouverture du congrès international de bienfaisance (brochure de 32 pages) [en marge : cat. n° 69]

3° de la part de l'Institution Smithsonienne les ouvrages suivants :

1. rapport annuel des regents de l'Institution   vol. in-8° [en marge : cat n° 70]
2. Sur la dernière période séculaire des aurores boréales par Denison Olmstedt [Olmsted] in-4° [en marge : n° 71]
3. collection des observations d'aurore boréale faites dans les hautes latitudes septentrionales, compilée par Mr Peter Force – 1856 _ in-4° [en marge : n° 72]
4. appendice à la liste des publications des sociétés savantes qui se trouvent dans la bibliothèque de l'Institut Smithsonien.        in-4° [en marge : n° 73]
5. Sur l'intensité relative de la chaleur et de la lumière du soleil sur les différentes latitudes ; par Mr L.W. Meech _ 1856         in-4° [en marge : n° 74]
6. Tables nouvelles pour déterminer la valeur de coefficients des perturbations planétaires par M. Runkle _ 1855 _                         in-4° [en marge : n° 75]
7. Proceedings de la société philosophique américaine – vol. VI n° 55 – Janvier-Juin 1855 in-8° [en marge : n° 76]

M. Villarceau annonce la découverte d'une 47^ème petite planète par M. Luther à Bilk et d'une 48^ème par M. Goldsmith [Goldschmidt] à Paris. M. Goldsmith a aussi retrouvé la planète Daphné qui n'avait pu être observée qu'un petit nombre de fois.

M. Pape dans un article inséré dans les Nouvelles Astronomiques n° 1109 dit que les différences qui existent dans les éléments de la 5^ème comète de 1857 et ceux des comètes de 1743 et de 1808 ne permettent pas d'admettre leur identité. M. Villarceau ne croit pas que ces différences soient suffisantes pour cela, tant qu'on n'aura pas calculé les perturbations. M. Laugier demande si on a comparé les apparences de ces comètes, il croit se rappeler que deux comètes ont été observées en 1743 et que l'une d'elle était très brillante.

M. Villarceau décrit un procédé qu'il a employé pour calculer les positions de cette comète qui, passant très près du Pôle présentait des AR et des déclinaisons qui varient si rapidement qu'il n'était pas possible d'interpoler entre les positions observées. M. Villarceau pour obvier à cet inconvénient a rapporté les positions de la comète à un plan incliné de 90° avec l'écliptique, ce qui a permis de faire facilement les interpolations nécessaires.