Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 2 novembre

Titre Séance du 2 novembre
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1859-11-02
Identifiant C1845_1859_775
Relation C1845_1859_776
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 2 novembre

Présidence de M. Ls Mathieu

Le procès verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les nos 1219 et 1220 des Nouvelles Astronomiques.

M. Breguet présente le dessin de l'appareil qu'il a construit dernièrement pour le Dépôt de la Marine et dont il a parlé au Bureau dans une des précédentes séances. Cet appareil avait pour but d'obtenir une température constante dans une boite dans laquelle on doit placer les chronomètres aux expériences de diverses températures. Cet appareil fonctionne avec succès au Dépôt de la Marine depuis un mois.

On parle de la température que l'on peut éprouver dans la calle d'un bâtiment. M. l'Amiral Mathieu fait connaître l'effet de la température qu'il a observée en Egypte par des vents du désert, la calle alors était plus fraîche que l'atmosphère extérieure.

M. Villarceau entretient le Bureau d'une lettre de M. Liais insérée dans le n° 9 du XIXème volume des Monthly notices de la société astronomique de Londres ; M. Liais dit qu'on n'a pas jusqu'à présent tenu compte de la réfraction de l'atmosphère dans le calcul des éclipses de soleil, M. Villarceau remarque qu'il avait déjà appelé l'attention sur ce point et qu'il en avait même parlé au Bureau des Longitudes, qu'il avait fait connaître aux élèves de l'observatoire lorsque M. Liais en faisait partie le rôle de la réfraction dans les éclipses.

Cet effet est d'ailleurs très faible, il suffit pour y avoir égard de substituer à la position de l'observateur, une autre position élevée d'une certaines hauteur dans la verticale du lieu ; position où la ligne de vision partant des astres prolongée en ligne droite dans le vide, viendrait couper la verticale : or, M. Villarceau a calculé que cette hauteur, pour une distance zénithale z et pour une réfraction moyenne aurait pour expression 2mètres34/cos²z. Dans le cas d'une distance zénithale de 45°, la hauteur serait de 4m68 et pour une distance zénithale de 75° elle serait de 34mètres7 seulement : En outre la ligne ainsi prolongée dans le vide irait rencontrer la surface de la terre en un point où les phases seraient les mêmes que celles observées par suite de la réfraction atmosphérique : or d'après la formule, la distance de ce point au premier serait dans le cas d'une distance zénithale de 45°, égale à 4m68, [barré : et] dans celui d'une distance zénithale de 75°, de 130 mètres environ. Ces quantités sont beaucoup au-dessous des différences que les erreurs d'observation peuvent produire.

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du 2 novembre”, 1859-11-02, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/10149
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