Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1862

Titre Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1862
Créateur Faye, Hervé (1814-1902)
Contexte Registre 1860-1867 (copies)
Date 1862-09-17
Identifiant C1860_1867_141
Format 26,1 x 38,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Procès verbal de la séance du 17 septembre

Présidence de M. l'amiral Deloffre.

 

Le procès verbal de la séance précédente est lu et adopté. [en note de bas de page : M. le Ministre adresse à M. le Président du Bureau un accusé de réception pour les comptes du Bureau des Longitudes s'élevant à la somme de 68.999f10, auxquels S. Ex. a donné son approbation. Le sécrétaire par intérim h. Faye]

M. Faye fait remarquer que dans ce procès verbal, M. Y. Villarceau a omis de mentionner les observations qu'il avait faites au sujet de son travail sur la lunette méridienne. Tout en approuvant beaucoup ce travail, M. Faye avait insisté sur l'analogie que ces recherches présenteraient avec un de ses propres travaux sur un autre instrument méridien, le cercle mural, présenté à l'Académie, il y a onze ans. Les erreurs de nature quelconque dont cet instrument est affecté peuvent en effet, être représentées, comme celles dont M. Villarceau s'est occupé pour la lunette méridienne par une suite de sinus et cosinus des multiples successifs de l'arc considéré, et l'auteur a montré comment à l'aide de collimateurs convenablement disposés autour de l'instrument, on parviendrait à déterminer les coefficients des termes les plus importants. Une des dispositions les plus remarquables de ces collimateurs consiste dans la collimation zénithale proposée il y a 16 ou 17 ans par M. Faye et qui commence maintenant à pénétrer dans la pratique des observatoires. Une autre disposition consiste dans l'emploi des collimateurs pointés sur un bain de mercure sous des angles égaux. Une troisième disposition à l'aide de miroirs plans permet de doubler ou de bissecter avec une rigueur parfaite un angle quelconque qu'il s'agit de soumettre à l'examen. M. Faye a pensé que cette analogie entre ses recherches et celles de M. Villarceau méritait d'autant plus d'être signalée qu'il s'agit d'une méthode assez générale pour l'investigation des erreurs instrumentales les plus délicates.

Le Bureau se fait rendre compte des publications nouvelles et le reste de la séance est consacré à la discussion de plusieurs questions météorologiques à l'ordre du jour. Un des membres expose la situation nouvelle qui est faite à l'Observatoire par l'agrandissement de Paris, l'élargissement de [barré : ces] ses rues, la création des boulevards voisins, des stations de chemins de fer, l'éclairage des magasins et des rues. La quantité de lumière [barré : ainsi] ainsi projetée dans les couches d'air qui surmontent la ville devient de plus en plus gênante pour les observations délicates.

M. Mathieu s'élève contre la prétention manifeste par certains individus, de prédire le temps, prétention qui n'est nullement supportée par l'état actuel de la science météorologique et qui semble même ne devoir jamais être admissible.

La séance est levée.

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Deloffre, Théodore (1787-1864)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Registre 1860-1867 (copies)
Citer ce document “Procès-verbal de la séance du 17 septembre 1862”, 1862-09-17, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/10299

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