Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Procès-verbal de la séance du 24 mars 1875

Titre Procès-verbal de la séance du 24 mars 1875
Créateur Yvon Villarceau, Antoine Joseph François (1813-1883)
Contexte Registre 1874-1881 (copies)
Date 1875-03-24
Identifiant C1874_1881_048
Format 26 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description Procès-verbal de la Séance du 24 Mars 1875.
Présidence de M. Faye.

Le Procès-verbal de la Séance précédente est lu et adopté.
Le Bureau reçoit 1° Les observations de Greenwich faites en 1872. 2° Le Catalogue de 1159 Etoiles, déduites des observations faites au Cap de Bonne Espérance, réduites à 1860. : 3° La Revue des sciences mathématiques publiée par Carl Hortmann [Orthmann] de 1872 n° 3 ; 4° Les procès-verbaux de la conférence géodésique internationale et de la Commission de permanence réunies à Dresde en septembre 1874.
M. Bouchet adresse un tableau de la Concordance des Calendriers, préparé pour être inséré dans la Connaissance des temps pour 1877, si le Bureau en accepte le contenu.
M. le Président, considérant les positions relatives de MM. Loewy et Bouchet renvoie la lettre de M. Bouchet à M. Loewy qui en saisira la commission de la Connaissance des temps, s'il le juge convenable.
M. le Commandant Perrier entretient le Bureau, d'une conférence qui a eu lieu à la société de Géographie, au sujet de la Connaissance des temps et du choix d'un premier méridien. M. Otto Struve aurait fait traduire un article publié sur ces matières et auquel il aurait donné son approbation : et la conclusion de cet article est l'inutilité de continuer la publication de la Connaissance des temps et l'opportunité d'employer partout Le Nautical Almanac, en adoptant le méridien de Greenwich pour premier méridien de toutes les observatoires [sic] : la même note contient une critique de la Connaissance des temps que M. Germain, ingénieur-hydrographe, a cru devoir réfuter.
M. Le Président exprime la satisfaction d'apprendre l'accueil fait par les auditeurs à l'argumentation de M. Germain : Le Bureau s'associe aux sentiments exprimés par M. le Président.
Une discussion s'engage sur le mérite relatif du Nautica [Nautical] Almanac et de la Connaissance des temps. Le Secretaire fait remarquer que les positions des étoiles, données dans le Nautical, reposent sur des catalogues déjà anciens et offrant peu de garanties d'exactitude, tandis que celles de la Connaissance des temps sont déduites des observations faites à l'observatoire de Paris depuis 1856 c'est-à-dire depuis que les instruments ont reçu des améliorations qui permettent de compter bien plus sur leur exactitude que sur celle des catalogues anglais.
M. Le Président annonce que, dans sa dernière séance, la commission du mètre a adopté le principe d'un Bureau international des Poids et Mesures métriques ; et le rapport fait au Bureau des Longitudes dans sa séance du 15 Octobre 1873, rapport dont plusieurs membres de la commission du Mètre avaient connaissance, a eu une influence marquée sur la décision de cette commission.
Le Bureau décide que dix exemplaires de ce rapport seront mis à la disposition de M. Bréguet pour être distribués à divers membres de la commission.
M. le Président propose d'offrir au Ministre de la Marine des exemplaires reliés de la Connaissance des temps et de l'Annuaire.
Le Sécretaire rappelle que M. Loewy avait été chargé de se procurer la liste des personnes auxquelles le Bureau envoie ses publications.
M. Loewy dit que l'on a trouvé dans les papiers de M. Mathieu la liste relative à la distribution de l'Annuaire.
M. Loewy est chargé de faire des propositions relatives à la distribution de nos deux publications.
M. Mouchez revient sur la question de l'installation des instruments du Bureau dans les terrains du Luxembourg.
M. le Président fait connaître que trois Ministères réclament les terrains disponibles. M. Mouchez croit pouvoir annoncer que la ville de Paris consentirait volontiers à l'installation des instruments du Bureau, dans les terrains inoccupés du Parc de Mont-Souris.
Le Bureau donne à MM. Mouchez et Yvon Villarceau de pleins pouvoirs pour traiter avec l'administration, en ce qui concerne l'installation dans le parc de Mont-Souris.
M. le Président annonce que, conformément aux instructions du Bureau, il a écrit au Ministre, pour demander une bourse en faveur de l'un des fils de Madame Laugier : il a également transmis au Ministre la liste des correspondants indigènes élus par le bureau.
M. Mouchez revient sur la question de la nomination des adjoints. M. Loewy estime que, dans les conditions actuelles, les adjoints ne peuvent être choisis dans le personnel de l'Observatoire.
Le Secretaire rappelle les noms de nombreux membres du Bureau qui se sont recrutés à l'observatoire et dit que, dans l'état actuel de l'Astronomie, en France, on ne peut pas chercher ailleurs des candidats sérieux aux places d'astronomes titulaires ou adjoints.
Le Sécretaire
Yvon Villarceau
Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Registre 1874-1881 (copies)
Citer ce document “Procès-verbal de la séance du 24 mars 1875”, 1875-03-24, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/10968

Item Relations

FR751142302_006_021246_A.jpg
FR751142302_006_021247_A.jpg