Séance du 14 février 1877

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Bureau des Longitudes

Séance du mercredi 14 février 1877

Présidence de monsieur Faye

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Le bureau reçoit les comptes rendus de l'académie des sciences n° 6, 5 février 1877 :

La revue maritime et coloniale tome 52, 125^ème livraison février 1877

Les Monthly Notices vol. XXXVII n° 3 janvier 1877

Extrait de l'astronomie physique par M. Astier ingénieur.

Le ministre de la guerre fait adresser au bureau la 37^ème livraison de la carte de France à l'échelle de 1/80.000 comprenant les trois feuilles de S^t Jean de Maurienne n° 173, S^t Martin Lantosque n° 213 et Sartène n° 267 et un cahier de coordonnées géographiques

Monsieur Loewy présente au bureau le projet de règlement à imposer aux membres adjoints du bureau.

Le projet est approuvé.

Monsieur Loewy annonce au bureau qu'il a reçu de monsieur Albrecht de Berlin une lettre demandant que les observations de différences de longitudes à faire entre Paris et Berlin soient exécutées en double ce qui entrainerait quelques frais supplémentaires.

Monsieur le ministre de la marine adresse au bureau le régistre des observations de longitudes faites en Patagonie [barré : par] dans la baie de S^t Antoine reliant cette côte avec Montevideo ; le mémoire est renvoyé à monsieur Mouchez.

Monsieur Mouchez propose au bureau une petite modification à une table de la Connaissance des temps donnant le lever et le coucher de la lune en temps moyen civil de Paris et le [barré : temps moy] passage de la lune au méridien en temps moyen astronomique.

Monsieur Mouchez voudrait que ces différentes données fussent exprimées en même espèce de temps.

La proposition n'est pas adoptée.
M. Janssen communique au bureau les dispositions qu'il vient de réaliser pour reproduire ses anciennes expériences sur le spectre de la vapeur d'eau, dans un tube de moindre dimension ; mais rempli de vapeur à une pression supérieure et surtout à une température beaucoup plus élevée, de manière à éviter toute production accidentelle d'eau condensée à l'état de poussière ou de brouillard ; il compte éviter ainsi l'influence que cette eau vésiculaire exerce sur la couleur des rayons de lumière qui traverseront le tube et qui seront analysés par la méthode spectroscopique.

La séance est levée à 4^h½

Le secretaire du bureau des longitudes

de la Roche Poncié