Titre | Séance du 30 juin |
Créateur | inconnu |
Contexte | Volume 1811-1820 |
Date | 1813-06-30 |
Contributeur | Arago, François (1786-1853); Burckhardt, Johann Carl (1773-1825); Bouvard, Alexis (1767-1843); Rosily Mesros, François Étienne de (1748-1832); Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829); Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839); Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822); Caroché, Noël-Simon (1740-1813); Legendre, Adrien-Marie (1752-1833); Biot, Jean-Baptiste (1774-1862); |
Identifiant | O1811_1820_136 |
Relation | C1804_1813_502 |
Format | 17,5 x 23,4 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 30 juin [1813]
M. Legendre prend séance en présentant la lettre d'avis qu'il a reçue de S. E. le ministre de l'Intérieur. M. de Rossel donne de nouveaux détails sur la découverte des instruments de réflexion. Il en résulte que Hooke n'a eu que quelques idées vagues. Sa note même n'est pas achevée. Newton avait eu l'idée complète. Il développe la vraie théorie ; sa lunette était trop longue pour l'usage de la navigation ; au lieu d'un secteur, il emploie une simple plaque. Il serait possible que Hadley n'eût aucune connaissance de la note laissée par Newton. Il lui reste en tout cas le mérite d'avoir rendu l'instrument usuel. M. Bouvard présente une quittance par laquelle M. le comte Laplace reconnaît avoir reçu une somme de 2000 francs à compte des 4000 qu'il a prêtés au Bureau des longitudes pour l'achat de la lunette de Le Rebours. M. Bouvard [barré : demande à être] est autorisé à demander au ministre une somme de 4000 francs pour les dépenses de 1813. M. Burckhardt présente une note qui prouve que Delisle avait imaginé dès 1714 la manière d'observer les deux bords du soleil au moyen de deux oculaires d'une médiocre largeur et épaisseur, en les mettant l'un à côté de l'autre, et leurs centres autant éloignés l'un de l'autre que l'image du soleil devait occuper de largeur au foyer de la lunette qu'il voulait employer. Par ce moyen il pouvait observer chaque bord du soleil par le milieu de son oculaire particulier, etc. (Mémoires de 1755, p. 48). On attribue ordinairement cette idée à Segner dont le mémoire a été publié dans les Mémoires de 1751, antérieurement au mémoire de Delisle, mais dès 1714 il avait rendu l'oculaire mobile pour observer plus commodément le solstice. M. Biot annonce que le manuscrit du P. Gaubil s'imprime. M. Halma a envoyé les notes qu'il faut joindre au premier volume de la traduction de l'Almageste.
[Etaient présents : Arago, Burckhardt, Bouvard, Rosily, Rossel, Buache, Poisson, Prony, Delambre, Caroché. « Arrêté à 10 », signé : Rosily. Signatures postérieures : Legendre, Biot.] |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Rosily Mesros, François Étienne de (1748-1832) |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Volume 1811-1820 |
Citer ce document | “Séance du 30 juin”, 1813-06-30, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/1119 |
Item Relations
- lunette de Le Rebours (mention au 1813-06-30) est une partie de Ce contenu