Titre | Séance du 10 avril |
Créateur | inconnu |
Contexte | Volume 1811-1820 |
Date | 1816-04-10 |
Contributeur | Lalande, Jean-Michel-Jérôme Lefrançais de (1766-1839); Burckhardt, Johann Carl (1773-1825); Bouvard, Alexis (1767-1843); Arago, François (1786-1853); Biot, Jean-Baptiste (1774-1862); Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Rosily Mesros, François Étienne de (1748-1832); Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829); Legendre, Adrien-Marie (1752-1833); Sédillot, Jean-Jacques Emmanuel (1777-1832); Lerebours, Noël-Jean (1762-1840); Lenoir, Etienne (1744-1832); Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822); |
Identifiant | O1811_1820_283 |
Relation | C1814_1827_120 |
Format | 17,5 x 23,9 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 10 avril [1816]
On lit une note de M. Burckhardt sur les observations de M. Bessel. C'est un extrait fort étendu de la préface de M. Bessel. [Barré : Le lieutenant-colonel… le capitaine…] M. le chevalier Warren, annoncé dans la séance précédente, est introduit et lit une note sur les opérations de M. le colonel Lambton dans l'Inde. Il dépose sa note qui restera à la bibliothèque de l'Observatoire. On engage M. Warren à observer dans l'Inde les réfractions pour vérifier les résultats de Bouguer. M. Lambton est persuadé que nos réfractions sont un peu trop fortes pour ce climat. Il a fait des observations du pendule qui ont donné l'aplatissement qu'il avait trouvé par les opérations géodésiques. Il s'est servi du fil de pite tenu dans une pince. On engage encore M. Warren à observer la marche diurne du baromètre et la variation annuelle. Il a observé les marées. Elles ne sont guère que de 3 pieds de la basse mer à la plus haute. Cependant, il est arrivé une marée très extraordinaire qui inonda sept lieues de pays. Il parle de la manière dont on fait la glace dans l'Inde. Le thermomètre est à 60 degrés de Fahrenheit, lorsqu'on essaye l'opération qui réussit quelquefois parfaitement, mais qui est sujette à manquer longtemps. Cette méthode est décrite dans les Transactions philosophiques. Quelquefois, la glace se forme naturellement dans les eaux des ruisseaux et l'épaisseur est celle d'un carreau de vitre. On pourrait obtenir par Pondichéry des observations chinoises. [Barré : M. Warren] On a vu tomber dans l'Inde trois ou quatre pierres qui ont été envoyées à Madras. On les a recueillies à la suite d'un météore lumineux accompagné d'un sifflement et qui s'est terminé par une explosion. Sa lumière a duré 16', pendant lesquelles le météore [a été sensiblement…] s'est dissipé.
[Etaient présents : Lefrançais, Burckhardt, Bouvard, Arago, Biot, Laplace, Poisson, Rosily, Rossel, Legendre, Sédillot, Lerebours, Lenoir, Delambre. « Arrêté à 14 », signé : Laplace président.] |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827) |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Volume 1811-1820 |
Citer ce document | “Séance du 10 avril”, 1816-04-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/1263 |
Item Relations
- pendule (mention au 1816-04-10) est une partie de Ce contenu