Séance du 23 février

Séance du 23 février [1820]

On lit une notice envoyée à M. le marquis Laplace relative à une jonction proposée entre les opérations trigonométriques faites d'une part en France et de l'autre en Italie, par les ingénieurs du dépôt de la Guerre et des ingénieurs italiens. M. Brousseaud estime qu'il suffirait d'une année et de deux ingénieurs pour opérer cette jonction qui donnera 15° ¾ d'un même parallèle. Les avis sont unanimes sur l'utilité de ce projet.

Cette lecture amène la discussion des moyens les plus propres à déterminer les différences de longitude entre les extrémités de ce grand arc.

M. Burckhardt a vu dans le P. Maille de prétendues observations d'équinoxes où la longueur des ombres sont moyennes arithmétiques entre les deux longueurs solsticiales. Tome I, p. 319.

M. Bouvard parle du passage de la comète sur le soleil calculé par M. Olbers et qu'il a vérifié par ses propres éléments. Le passage a été presque central. On rapporte qu'un observateur dans ce même temps cherchait des taches sur le soleil et qu'il n'a rien vu.

[Etaient présents : Mathieu, Bouvard, Burckhardt, Arago, Lerebours, Sédillot, Rossel, Breguet, Poisson, Lenoir, Delambre, Prony, Biot. « Arrêté à 13 », signé : Rossel.]