Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 15 mars 1820

Titre Séance du 15 mars 1820
Créateur inconnu
Contexte Volume 1811-1820
Date 1820-03-15
Contributeur Bouvard, Alexis (1767-1843); Burckhardt, Johann Carl (1773-1825); Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827); Rosily Mesros, François Étienne de (1748-1832); Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829); Breguet, Abraham-Louis (1747-1823); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822); Lenoir, Etienne (1744-1832); Sédillot, Jean-Jacques Emmanuel (1777-1832); Lerebours, Noël-Jean (1762-1840); Arago, François (1786-1853); Biot, Jean-Baptiste (1774-1862); Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870);
Identifiant O1811_1820_493
Relation C1814_1827_324
Format 17,4 x 24,2 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 15 mars 1820

 

On discute l'importance des recherches sur la libration de la lune et sur les observations dont il est du devoir du Bureau des longitudes de s'occuper.

M. Arago annonce des recherches sur l'influence de l'hygromètre sur les réfractions. Ce travail est presque achevé.

Après cette interruption, la discussion est ramenée sur la libration. On parle de l'incertitude des observations relativement au nœud. La petitesse de l'inclinaison est un obstacle impossible à surmonter. On élève des doutes sur la correction du diamètre de la lune ; la lunette ne peut donner des quantités si petites. Les observateurs donnent des détails sur leur manière d'observer pour prévenir toute erreur.

On n'observe pas de la même manière les deux bords et les observations des deux bords sont loin d'être en nombre égal.

Pour continuer ces recherches, on pense qu'il faudrait imaginer de nouveaux moyens. Ceux qui ont été indiqués par Rochon se sont trouvés insuffisants.

On explique la différence qui existe entre l'héliomètre de Bouguer et la manière dont il est exécuté par les Anglais. Un objectif entier peut être achromatique, mais deux moitiés du même objectif ne le sont presque jamais.

M. Biot annonce que M. Pond lui a envoyé un bon de la somme qui restait due. M. Bouvard a touché cette somme ce matin.

M. Buache a été indisposé d'une manière assez grave, mais il est mieux aujourd'hui ; mais il est toujours d'une grande faiblesse.

On propose d'imprimer dans les additions de la Connaissance des tems les longitudes et les latitudes observées par M. Gauthier. La proposition est adoptée.

L'inclinaison de l'horizon ne suit pas les règles ordinaires de la réfraction. Pour y remédier, on observe les hauteurs par rapport aux deux horizons opposés. Cette méthode donne lieu dans quelques circonstances à des inconvénients peut-être assez sensibles.

On propose la toupie, mais elle est à faire et même à vérifier par de nombreuses épreuves.

M. Gauthier a déterminé la hauteur de plusieurs montagnes célèbres, et particulièrement celle du mont Athos. Il emploie pour se procurer des bases à la mer deux miroirs placés à un mètre de distance, il détermine la coïncidence du rayon direct et du rayon réfléchi. On objecte l'inconvénient du mirage.

 

[Etaient présents : Bouvard, Burckhardt, Laplace, Rosily, Rossel, Breguet, Poisson, Delambre, Lenoir, Sédillot, Lerebours, Arago, Biot, Mathieu. « Arrêté à 14 », signé : Rossel.]

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829)
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1811-1820
Citer ce document “Séance du 15 mars 1820”, 1820-03-15, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/1469
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