Séance du 20 sept. 1820

Séance du 20 septembre 1820

On lit une lettre de M. Bouvard qui est heureusement à Fiume, où il dispose tout pour les observations de l'éclipse et de l'arc terrestre. Il sera obligé de faire un triangle subsidiaire pour joindre l'arc autrichien avec l'arc français.

On lit une lettre, écrite par M. Merpaud, qui demande si l'on a un moyen de trouver sans calcul les différences de longitude et de latitude, et les distances de deux lieux dont on connaît les longitudes et les latitudes. Il paraît offrir d'envoyer ce moyen si on le juge utile.

M. Gambard envoie l'observation de l'éclipse de soleil, qu'il a faite comme il a pu, et il annonce que l'observatoire lui est fermé et qu'il ne s'y présentera plus jusqu'à ce que l'autorité ait fixé les droits respectifs du directeur et de l'adjoint.

M. Delambre dépose l'éphéméride de la comète dont on attend le retour en février 1822. On arrête que cette éphéméride sera publiée dans la Connaissance des tems.

M. Arago parle d'une nouvelle expérience de laquelle il résulte que la pile voltaïque aimante le fer doux.

[Etaient présents : Mathieu, Burckhardt, Lefrançais, Laplace, Arago, Rosily, Rossel, Buache, Lenoir, Delambre, Prony. « Arrêté à 11 », signé : Rossel.]