Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 11 janvier 1826

Titre Séance du mercredi 11 janvier 1826
Créateur inconnu
Contexte Volume 1821-1828
Date 1826-01-11
Contributeur Bouvard, Alexis (1767-1843); Lalande, Jean-Michel-Jérôme Lefrançais de (1766-1839); Damoiseau de Montfort, Marie-Charles-Théodore (1768-1846 ; baron); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829); Lenoir, Etienne (1744-1832); Arago, François (1786-1853); Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827); Nicollet, Joseph Nicolas (1786-1843); Sédillot, Jean-Jacques Emmanuel (1777-1832); Lerebours, Noël-Jean (1762-1840); Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839); Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870);
Identifiant O1821_1828_264
Relation C1814_1827_622
Format 17,7 x 24,1 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 11 janvier 1826

 

Le secrétaire lit le procès-verbal de la précédente séance : sa rédaction est adoptée.

Un membre qui vient d'observer les thermomètres enfoncés dans la terre du jardin a trouvé les indications suivantes :

Thermomètre à 25 pieds : + 12° 61 centigrades

Thermomètre à 20 pieds : + 12° 79

Thermomètre à 10 pieds : + 11° 38

Thermomètre à 6 pieds : + 8° 40

Thermomètre à 3 pieds : + 5° 15

Thermomètre à 1 ½ pied : + 1° 45.

Le secrétaire rend compte des comparaisons qu'il a faites, de concert avec M. Mathieu, d'un nouveau thermomètre de M. Gay-Lussac avec celui de l'Observatoire. Ce dernier thermomètre, quoiqu'il soit le moins sensible, marque toujours plus que l'autre quand la température atmosphérique augmente ; il marque moins quand cette température diminue. M. Arago indique la cause dont il suppose que cette singulière marche des deux instruments peut dépendre.

M. Poisson présente de nouveau quelques considérations théoriques sur les conséquences qu'on a tirées des températures croissantes à mesure que l'on s'enfonce. Il demande si par cela seul que les couches inférieures de l'atmosphère sont plus chaudes que les couches supérieures, il ne doit pas y avoir une température croissante avec la profondeur sans qu'il soit nécessaire d'admettre une chaleur propre du globe.

 

[Etaient présents : Bouvard, Lefrançais, Damoiseau, Poisson, Rossel, Lenoir, Arago, Laplace, Nicollet, Mathieu, Sédillot, Lerebours, Prony. « Arrêté à 13 », signé : Rossel.]

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829)
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1821-1828
Citer ce document “Séance du mercredi 11 janvier 1826”, 1826-01-11, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/1771
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