Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 31 janvier 1827

Titre Séance du mercredi 31 janvier 1827
Créateur inconnu
Contexte Volume 1821-1828
Date 1827-01-31
Contributeur Bouvard, Alexis (1767-1843); Lalande, Jean-Michel-Jérôme Lefrançais de (1766-1839); Damoiseau de Montfort, Marie-Charles-Théodore (1768-1846 ; baron); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Lerebours, Noël-Jean (1762-1840); Arago, François (1786-1853); Beautemps-Beaupré, Charles-François (1766-1854); Rossel, Elisabeth-Paul-Edouard de (1765-1829); Nicollet, Joseph Nicolas (1786-1843); Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870);
Identifiant O1821_1828_320
Relation C1814_1827_677
Format 17,5 x 23,9 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 31 janvier 1827

 

On lit le procès-verbal de la précédente séance ; sa rédaction est adoptée.

M. Sabine a reçu une lettre du major Lang, datée du Royaume de Tombouctou. Le consul anglais à Tripoli a eu depuis des nouvelles de ce voyageur qui lui annoncent son entrée dans la ville même de Tombouctou.

M. Poisson insérera dans la prochaine Connaissance des tems un mémoire relatif au mouvement de rotation de la Terre autour de son centre de gravité.

Un membre annonce qu'un officier de la Marine royale, M. Barral, a souvent observé dans la mer du Sud les distances de la lune aux planètes ; aussitôt que M. Barral sera arrivé, on lui demandera de communiquer ses résultats.

M. Sabine désire essayer à Paris des pendules invariables qu'il a déjà observés Londres et qui sont destinés à M. Schumacher. M. Arago est autorisé à faire dans la salle de la méridienne toutes les dispositions qui seront nécessaires pour établir les appareils de l'observatoire anglais.

On parle d'une question fort débattue entre les astronomes : celle de savoir de quel thermomètre on doit se servir dans le calcul des réfractions atmosphériques. Les astronomes emploient généralement le thermomètre extérieur ; cela semble contraire à la théorie puisque la réfraction, dans l'hypothèse du parallélisme des tranches, ne peut dépendre que de la densité et de la température de l'air au terme de la trajectoire. Peut-être doit-on supposer que le désaccord des résultats, quand on se sert du thermomètre intérieur, tient à ce que ce thermomètre, influencé par le rayonnement des murs de l'appartement, n'accuse pas la température atmosphérique. Rigoureusement parlant, le thermomètre semblerait devoir être placé à côté de l'objectif, car c'est là que la trajectoire se termine ordinairement ; n'est-ce pas parce que un tel thermomètre différerait très peu du thermomètre extérieur que celui-ci a été préféré par les astronomes. Tel est le résumé des opinions qui ont été examinées pendant la discussion.

 

[Etaient présents : Bouvard, Delalande, Damoiseau, Poisson, Lerebours, Arago, Beautemps-Beaupré, Rossel, Mathieu, Nicollet. « Arrêté à 10 », signé : Poisson. Signature postérieure : Prony.]

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Poisson, Siméon-Denis (1781-1840)
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1821-1828
Citer ce document “Séance du mercredi 31 janvier 1827”, 1827-01-31, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/1826

Item Relations

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