Titre | Séance du 11 décembre 1834 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Volume 1829-1843 |
Date | 1834-12-11 |
Contributeur | Freycinet, Louis de (1779-1842); Lalande, Jean-Michel-Jérôme Lefrançais de (1766-1839); Gambey, Henri (1787-1847); Damoiseau de Montfort, Marie-Charles-Théodore (1768-1846 ; baron); Arago, François (1786-1853); Beautemps-Beaupré, Charles-François (1766-1854); Bouvard, Alexis (1767-1843); Biot, Jean-Baptiste (1774-1862); Lerebours, Noël-Jean (1762-1840); Largeteau, Charles-Louis (1791-1857); Poisson, Siméon-Denis (1781-1840); Savary, Félix (1797-1841); Prony, Gaspard-Clair-François-Marie Riche de (1755-1839); Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870); |
Identifiant | O1829_1843_310 |
Relation | C1827_1844_368 |
Format | 17,4 x 23,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 11 décembre 1834
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Le Bureau reçoit le numéro d'octobre du Bulletin de la Société de géographie. M. Guépratte adresse les observations de marées faites à Brest du 1er décembre 1833 au 1er décembre 1834. [Barré : M. Poisson entretient le Bureau des recherches dont il s'occupe sur la chaleur, et en particulier sur la cause de l'accroissement de température observé dans l'intérieur de la Terre à mesure qu'en s'enfonçant on s'éloigne de la surface. M. Fourier et M. Laplace ensuite ont attribué cet accroissement à une chaleur d'origine qui se répand dans l'espace. M. Poisson trouve que si une sphère solide d'un grand rayon est dans un milieu dont la température inégale dans différentes directions, mais forcément entretenue, ne varie pas avec le temps, cette sphère ne prend pas à la surface la température des points contigus du milieu. Le centre de la sphère acquiert la moyenne des températures à la surface. A partir de la surface, la température peut s'élever, si dans la loi <empirique pour nous> de décroissement de chaleur du milieu ambiant à partir de l'équateur, il y a un terme proportionnel au sinus de la latitude. En réduisant en nombres les formules qui résultent de cette théorie, M. Poisson trouve que si pour la partie dépendant de ce terme, la température du milieu était 100° à l'équateur et 0° au pôle, la partie correspondante de la température du globe au pôle et à la surface serait environ 50°. On pourrait par là chercher quelle serait à l'équateur la partie de la température dépendant d'un semblable terme, évidemment très petit dans le cas de la nature.] M. Arago fait part au Bureau de la visite que Lord Brougham a faite aujourd'hui à l'Observatoire.
[Etaient présents ___noté pour le 10___ : Mathieu, de Freycinet, Delalande, Gambey, Damoiseau, Arago, Beautemps-Beaupré, Bouvard, Biot, Lerebours, Largeteau, Poisson, Savary, Prony. « Arrêté à 14 », signé : Beautemps-Beaupré.] |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Beautemps-Beaupré, Charles-François (1766-1854) |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Volume 1829-1843 |
Citer ce document | “Séance du 11 décembre 1834”, 1834-12-11, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2227 |
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