Séance du 18 février 1835

Séance du 18 février 1835

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

A l'occasion des mesures de température dans le sol, M. Poisson remarque que les variations annuelles dépendant de la déclinaison du soleil ont pour coefficient la tangente de la latitude terrestre. Elles sont donc nulles à l'équateur. M. Boussingault a donc pu à l'équateur déterminer la température moyenne à la surface par un petit nombre d'un thermomètre peu enfoncé en terre, dans un endroit peu abrité.

M. d'Eichthal écrit au Bureau pour demander la comparaison d'un mètre en acier et d'un kilogramme en cuivre exécutés à la Monnaie de Paris pour le gouvernement grec, par M. Deleuil.

M. de Prony a déjà exécuté ces comparaisons pour le mètre et il donne lecture de tous les détails qui leur sont relatifs. Le mètre nouveau est un peu trop long ; il serait rigoureusement égal au mètre en platine à – 13,2° Réaumur.

M. Biot exprime le regret que le mètre comparé soit en acier. On sait que l'acier, alliage en proportion souvent très irrégulières, n'a point une dilatation bien constante ; que de plus il ne se dilate que par sauts, comme le verre.

M. de Prony et M. Mathieu complèteront le travail demandé par M. d'Eichthal.

[Etaient présents : Gambey, Savary, de Freycinet, Biot, Beautemps-Beaupré, Delalande, Largeteau, Lerebours, Damoiseau, Bouvard, Prony, Mathieu, Poisson. « Arrêté à 13 », signé : J. B. Biot.]