Titre | Séance du mercredi 16 septembre 1835 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Volume 1829-1843 |
Date | 1835-09-16 |
Identifiant | O1829_1843_350 |
Relation | C1827_1844_407 |
Format | 18 x 24 cm pour la 1ère page, 18 x 24,2 cm pour la 2e page; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du mercredi 16 septembre 1835
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Le Bureau reçoit le cahier de mai 1835 de la Bibliothèque universelle. On s'occupe de la comète de Halley. M. Arago dit que les dernières observations assignent à la comète une position distante d'un peu plus d'un degré de l'éphéméride de M. Bouvard ; la différence avec l'éphéméride de M. Rosemberg n'est que 27' 35'' en ascension droite, et 42' en déclinaison. M. de Pontécoulant, en adoptant dans les nouveaux calculs 1/1054 pour la masse de Jupiter, avait conservé l'ancienne masse de la Terre. Sur l'observation de M. Poisson, il a cherché la différence que la nouvelle masse apporterait dans les résultats. Cette différence serait d'un peu plus d'un jour et le périhélie aurait lieu le 14 novembre. M. Poisson remarque que la déperdition d'une partie de la substance de la queue à travers l'espace doit produire un effet semblable à la résistance de l'éther, c'est-à-dire une accélération apparente de la partie observable. M. Arago dit que si l'on pouvait juger de la densité des queues de comète par leur éclat, la queue aurait une masse comparable à celle du noyau ; mais il est difficile de ne pas admettre seulement une cause dépendant de la présence de la comète, lorsqu'on pense aux déplacements apparents et si rapides de plusieurs queues, par exemple dans une observation de M. Dunlop, où la force centrifuge aurait dû dissiper toute la matière en mouvement. Quant à la formation des queues par l'impulsion des rayons solaires, on sait que l'expérience directe n'a jamais rendu sensible une telle impulsion. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Volume 1829-1843 |
Citer ce document | “Séance du mercredi 16 septembre 1835”, 1835-09-16, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2266 |
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