Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 9 décembre 1835

Titre Séance du 9 décembre 1835
Créateur inconnu
Contexte Volume 1829-1843
Date 1835-12-09
Identifiant O1829_1843_362
Relation C1827_1844_419
Format 17,6 x 23,9 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 9 décembre 1835

 

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Le Bureau reçoit le cahier de juillet de la Bibliothèque universelle.

M. Le Baillif Mesnager adresse au Bureau une lettre par laquelle il demande que la gratification de 500 fr., qui lui est depuis longtemps annuellement accordée, soit transformée en une augmentation de traitement équivalente. M. Mesnager fait remarquer que de cette manière il se trouverait, au cas où une retraite lui serait accordée, dans une position plus avantageuse. On répondra à M. Mesnager, dont le Bureau connaît tout le zèle, qu'il serait impossible de demander au ministre une transposition dans la destination des fonds et d'augmenter les dépenses du personnel en diminuant celles qui s'appliquent à des travaux éventuels.

M. Guépratte adresse les observations des marées faites à Brest depuis le 1er décembre 1834 jusqu'au 1er décembre 1835.

M. Biot demande si Newton a fait des changements à la théorie de la lune dans l'intervalle de la première à la seconde édition des Principes. Dans cet intervalle, il a reçu un grand nombre d'observations de Flamsteed. [Barré : Quel parti cherchait-il à en tirer ?]

M. Biot rappelle également la question de Newton à Flamsteed : les satellites de Jupiter se colorent-ils en disparaissant ? M. Arago cite à ce sujet ses propres expériences. Les satellites ne peuvent servir à décider la question relativement à l'inégale vitesse de propagation des différents rayons. La lumière est trop affaiblie, en avançant dans la pénombre, pour qu'une coloration puisse être sensible. Mais sur Algol, sur une étoile changeant dans un court intervalle de temps, la couleur de l'étoile devrait changer avec sa grandeur, si les différents rayons se transmettaient dans l'espace avec des vitesses différentes. M. Arago s'est assuré qu'il n'en est rien. M. Arago est encore arrivé à la même conclusion en observant les bords opposés dans le sens du mouvement de l'ombre projetée sur le disque de Jupiter par les satellites. Ces bords seraient irisés, dans une aussi vive lumière que celle dont brille la planète, si les rayons colorés marchaient avec des vitesses inégales. Il n'en est point ainsi. On ne distingue pas de traces de couleurs.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1829-1843
Citer ce document “Séance du 9 décembre 1835”, 1835-12-09, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2278

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