9 frimaire

[1] Jean-Baptiste Marragon (1749-1829), député de l'Aude à la Convention, membre des comités d'Agriculture et des Travaux publics, auteur de plans de développement pour la navigation intérieure, membre du Conseil des Anciens de 1795 à mai 1798, lorsqu'il fut envoyé comme plénipotentiaire dans les villes hanséatiques.

[2] Le volume des Astronomical Observations de Bradley pour 1750-1755 fut publié par Hornsby à Oxford en 1798 ; le second volume parut en 1805 sous la direction de Robertson. James Bradley (1692-1762), recommandé par Halley, reconnut les inégalités de mouvement des satellites de Jupiter, professa l'astronomie à Oxford (1721), et succéda à Halley à la direction de l'observatoire de Greenwich (1742). Il fit les découvertes fondamentales de l'aberration de la lumière et de la nutation de l'axe terrestre, qui permirent de donner une précision nouvelle aux observations astronomiques.

[3] Giovanni Baptista Guglielmini (1763-1817) avait publié à Rome en 1789 des Réflexion sur les moyens de prouver la rotation de la Terre, d'après lesquelles il fit des expériences sur la chute des corps du haut de la tour Asinelli de Bologne (haute de 240 pieds, durant l'été 1791). Ces expériences, qu'il répéta encore en 1797 et 1801, servirent de modèle à celles de Benzenberg (1802 et 1804) et Reich (1831). Les erreurs de ses formules incitèrent Laplace et Gauss à développer la théorie du mouvement relatif. Professeur de mathématiques à l'université de Bologne de 1794 à sa mort, il cumule en 1801 la chaire d'astronomie à la mort de Matteucci, avec qui il avait publié les éphémérides de Bologne pour 1799-1810. Il dirigea durant les années 1800 les travaux hydrauliques de cette ville. 

[4] Jonathan Sisson (1690-1760), successeur du mécanicien George Graham, construisit plusieurs quarts de cercle de grand rayon pour divers observatoires d'Angleterre et de Paris, et eut une production abondante d'instruments en tous genres, de l'astronomie nautique à la physique.