Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 3 juin 1846

Titre Séance du mercredi 3 juin 1846
Créateur Arago, François (1786-1853)
Contexte Volume 1844-1853
Date 1846-06-03
Contributeur Arago, François (1786-1853)
Identifiant O1844_1853_150
Relation C1845_1859_076
Format 17,5 x 23,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 3 juin 1846

[Arago rédige]

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Ibrahim Pacha est revenu à l'Observatoire avec l'ambassadeur turc, dans la nuit du lundi au mardi. Il est resté longtemps dans les cabinets et a paru prendre beaucoup d'intérêt aux observations variées dont on l'a rendu témoin.

Le Bureau reçoit le numéro 559 des Nouvelles astronomiques de M. Schumacher.

Le tableau dressé par M. Busch des observations solaires faites à Koenigsberg en 1833 et en 1834, comparées aux tables, donne lieu à un examen approfondi.

[Paragraphe rédigé par Liouville :] M. Liouville communique les résultats d'un calcul relatif à l'augmentation d'amplitude que présenterait dans ses oscillations très petites un pendule dont la longueur irait sans cesse en diminuant. En appliquant ses formules à la lune, dans le but de rechercher si (comme on l'a cru) la libration de cet astre pourrait à la longue devenir sensible, par suite d'un changement dans les dimensions de cet astre produit par un abaissement de la température, M. Liouville trouve que, même en partant de données d'une grandeur exagérée et après des millions d'années, la libration ne serait agrandie que d'une petite fraction de la valeur actuelle, laquelle est insensible.

On parle des expériences qui ont été faites ce matin dans le chemin à lacets et à trains articulés de M. Arnoux, entre Paris et Sceaux[1].



[1] Jean-Claude Arnoux (1792-1866), polytechnicien (promotion 1811), professeur à l'Ecole centrale, reçut en 1839 le prix de mécanique de la fondation Montyon pour son invention de trains articulés qui permettent aux convois de parcourir à grande vitesse les courbes de petit rayon. Ce système fut appliqué en 1844 au chemin de fer de Sceaux, dont l'exploitation lui fut concédée pour cinquante ans. Consacrant la plus grande partie de son activité aux développements du chemin de fer, il inventa également le transbordement et le transport des diligences au moyen de trucks. De 1845 à 1852, il fut administrateur de la ligne de Strasbourg, puis des messageries générales, et  enfin directeur de la compagnie générale des voitures parisiennes.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 3 juin 1846”, 1846-06-03, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2852

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