Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 17 février 1847

Titre Séance du 17 février 1847
Créateur Laugier, Ernest (1812-1872)
Contexte Volume 1844-1853
Date 1847-02-17
Contributeur Laugier, Ernest (1812-1872)
Identifiant O1844_1853_188
Relation C1845_1859_113
Format 17,5 x 23,9 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 17 février 1847

[Laugier rédige]

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

La comète découverte par M. Hind a été vue à l'Observatoire, mais les nuages ont empêché d'en prendre une position.

M. Poinsot parle d'une comète qui a paru en 1264, en 1556 et qui doit revenir vers 1848. M. Laugier donne quelques détails sur cet astre. Son retour en 1848 avait d'abord été annoncé par Dunthorne. Pingré qui a refait tous les calculs nécessaires arrive aux mêmes conclusions que l'astronome anglais. Enfin M. Hind, mettant à profit les observations chinoises de 1264 récemment publiées par M. Ed. Biot, confirma les calculs de ses prédécesseurs. Il y a donc lieu d'espérer que cette comète reviendra vers 1848. En 1556, elle égalait la lune en grosseur. Si son éclat est le même que dans ses précédentes apparitions, elle n'échappera pas aux observateurs. M. Biot pense que l'on pourrait calculer à l'avance vers quelles parties du ciel aura lieu l'apparition. M. Laugier a déjà exécuté ce calcul. En faisant diverses hypothèses sur l'époque de son passage, ou ce qui revient au même, sur la valeur de son anomalie, il a trouvé que dans le mois de février 1848, la comète traverserait les constellations australes de l'Hydre, du Corbeau et de la Coupe.

M. Liouville entretient le Bureau d'un théorème de M. Michael Robers relatif aux angles que les rayons vecteurs géodésiques (menés de deux ombilics à un point d'une ligne de courbure de l'ellipsoïde) font avec l'arc de section principale qui joint les deux ombilics pris pour foyers. MM. Poinsot et Liouville parlent des différentes lignes les plus courtes que l'on peut mener entre deux points situés sur une surface donnée. M. Babinet demande si l'on peut déterminer, d'après le degré de l'équation de la surface, le nombre de chemins maxima ou minima qui joignent les deux points.

Relativement aux lignes de plus courtes distances de deux points pris sur une surface, le nombre en est infini, mais on sait d'après un théorème de M. Jacobi que ces lignes jouissent de cette propriété que si l'on prend sur elles deux points suffisamment rapprochés, la portion de la ligne qui les joint est effectivement la plus courte (dans l'acception absolue du mot) de toutes les lignes que l'on peut mener par ces deux points.

La séance est levée à 4 h. ½.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du 17 février 1847”, 1847-02-17, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 16 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2889

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