Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 8 novembre 1848

Titre Séance du mercredi 8 novembre 1848
Créateur inconnu
Contexte Volume 1844-1853
Date 1848-11-08
Identifiant O1844_1853_275
Relation C1845_1859_201
Format 18,5 x 24,2 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 8 novembre 1848

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Il est donné lecture d'une lettre de M. Lerebours, artiste adjoint du Bureau, adressée à M. le président et à MM. les membres. Dans cette lettre, M. Lerebours prie le Bureau de vouloir bien tenter une démarche auprès du gouvernement pour l'engager à faire l'acquisition de sa grande lunette de 14 pouces, au prix que l'on jugera convenable. Il démontre en même temps, par des pièces authentiques, que le prix d'une lunette identique à la sienne exécutée par MM. Mertz et fils de Berlin, dépasse 47000 francs et que M. de Salvandy, ministre de l'Instruction publique avant le 24 février 1848, avait arrêté l'acquisition de la lunette au prix de 40000 francs. Enfin, M. Lerebours fait savoir que M. Simms lui avait adressé d'Angleterre, en avril dernier, une lettre dans laquelle il lui offrait 25000 francs comptant de sa lunette reconnue bonne, et que cette démarche de M. Simms était restée jusqu'ici sans résultat.

 M. Biot fait remarquer que le Bureau n'est pas en nombre pour prendre une décision ; il ajoute que tout en appréciant la démarche de M. Lerebours, il ne pense pas qu'on puisse faire au gouvernement une proposition d'achat au moment où plusieurs établissements scientifiques sont sur le point de voir leurs budgets actuellement diminués par des raisons d'économie ; que pour son compte, puisque les circonstances actuelles ne sont pas favorables, il verrait sans chagrin M. Lerebours céder sa lunette à un établissement anglais où elle pourra être utilement employée pour la science ; que d'ailleurs, il y a lieu d'espérer que l'emploi des machines dans la confection des grands objectifs en diminuera plus tard le prix, sans en diminuer la bonté. M. Babinet fait remarquer que le prix de la lunette permettrait à M. Lerebours de continuer ses recherches et de faire travailler ses ouvriers. Conformément à la remarque de M. Biot, le Bureau ne prend aucune décision.

Le Bureau reçoit le recueil des observations de l'observatoire de Radkliff [sic] pour l'année 1846, 1 vol.

M. Laugier annonce que M. Petersen d'Altona a découvert une comète télescopique dans la constellation du Cygne. Malgré l'éclat de la lune, on a pu l'observer à Paris.

Il est question des instruments répétiteurs. M. Biot insiste sur la nécessité d'attendre le passage de l'étoile derrière le fil sans toucher à la vis de rappel. Cette précaution lui a donné des résultats d'une extrême précision dans la détermination de la latitude.

On parle des circonstances dans lesquelles a été faite la découverte de la Terre Adélie par M. Dumont d'Urville.

La séance est levée.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 8 novembre 1848”, 1848-11-08, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2975

Item Relations

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