Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 22 novembre 1848

Titre Séance du mercredi 22 novembre 1848
Créateur inconnu
Contexte Volume 1844-1853
Date 1848-11-22
Identifiant O1844_1853_277
Relation C1845_1859_203
Format 16,2 x 21,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 22 novembre 1848

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

M. Breguet entretient le Bureau d'un appareil photographique destiné à enregistrer les variations d'intensité de l'aiguille aimantée. Cet appareil qui fonctionne à l'observatoire de Greenwich se compose d'un cylindre et d'un mouvement continu sur lequel s'enroule un papier photogénique. L'aiguille placée à 8 mètres du cylindre porte un miroir qui réfléchit sur le cylindre un faisceau de rayons lumineux. Les courbes de variations sont d'une grande netteté.

On parle d'une balance qui pèse les monnaies et sépare les pièces qui sont de poids d'avec celles qui ne le sont pas. M. Breguet donne quelques détails sur les télégraphes électriques installés en Angleterre. On a éprouvé de grandes difficultés pour les portions de lignes télégraphiques qui se trouvent dans le voisinage de la mer, parce que les poteaux isolants et les différentes pièces qui supportent des fils conducteurs sont recouverts d'eau salée. Le télégraphe électrique central est situé à Londres derrière la Banque, il rayonne dans tous les points de l'Angleterre et fait connaître toutes les circonstances météorologiques de différents lieux.

M. Babinet rapporte quelques détails concernant un arc-en-ciel lunaire observé le 13 novembre par M. Herschel. Il tombait en ce moment des gouttelettes de pluie fines et égales entre elles. Le phénomène s'est produit dans toute sa beauté. Cet arc-en-ciel était plus étroit que dans l'état ordinaire, le rouge extérieur et le bleu intérieur étaient à peine visibles, ce que M. Herschel attribue à la faiblesse de la lumière de la lune. Il conclut de là que l'œil a besoin d'être excité par une lumière assez vive pour qu'il puisse percevoir les couleurs. M. Babinet pense que lorsqu'il est trop excité, il ne peut plus les percevoir.

A l'intérieur du second arc-en-ciel, on voyait les bandes colorées dont Young a donné l'explication.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 22 novembre 1848”, 1848-11-22, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/2977
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