Séance du mercredi 14 février 1849

Séance du mercredi 14 février 1849

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit deux mémoires de M. Wichmann, l'un sur la parallaxe de l'étoile d'Argelander (Groombridge 1830), l'autre sur la libration.

Il est question d'un travail présenté récemment à l'académie par M. Goujon et intitulé : Sur la détermination du diamètre du soleil, par les observations faites à la lunette méridienne. M. Goujon arrive à cette conclusion que chaque astronome voit le soleil sous un diamètre différent : les différences vont à 3'' de degré pour les observateurs de Paris. M. Biot pense que cette anomalie tient en partie à ce que les rétines ne sont pas toutes également sensibles et qu'il existe des rayons visibles pour les uns, invisibles pour les autres, et aussi à ce que le contact du premier et du second bord avec le fil ne s'opère pas dans des circonstances identiques.

M. Babinet rend compte d'une note présentée à l'Académie par M. Villarceau sur les éléments de l'orbite de l'étoile double ζ d'Hercule.

M. Breguet entretient le Bureau d'un perfectionnement qu'il compte apporter au télégraphe électrique du chemin de fer de Rouen, perfectionnement qui permettra d'empêcher deux trains de se trouver simultanément sous un tunnel.

On parle d'une nouvelle espèce de baromètre, le baromètre anéroïde, beaucoup plus portatif que le baromètre ordinaire et qui, d'après quelques voyageurs, pourrait le remplacer dans les cas où une grande précision n'est pas nécessaire.

M. Lerebours en apportera un à la prochaine séance.

La séance est levée.