Titre | Séance du 18 février 1852 |
Créateur | Mathieu, Charles (1827-1889) |
Contexte | Volume 1844-1853 |
Date | 1852-02-18 |
Contributeur | Mathieu, Charles (1827-1889) |
Identifiant | O1844_1853_460 |
Relation | C1845_1859_374 |
Format | 14,9 x 19,7 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 18 février 1852 [Charles Mathieu rédige] On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté. Le Bureau reçoit le numéro 793 des Nouvelles astronomiques. Monsieur Biot entretient le Bureau d'un mémoire de Monsieur Dawes sur l'anneau de Saturne et de la découverte récente d'un nouveau satellite d'Uranus. On parle des apparences diverses que présentent les queues de comètes, ainsi que des théories qui ont été exposées pour expliquer ce phénomène. A cette occasion, Monsieur Arago rappelle l'observation qu'il fit sur la comète de 1845 : la queue de cette comète se projetait près de la lumière zodiacale dont la teinte rougeâtre contrastait vivement avec la lumière blanche de la comète. Il semble difficile d'expliquer cette différence si les deux lumières proviennent de la même source. Monsieur Arago parle ensuite des difficultés qu'on rencontre lorsqu'on étudie la lumière zodiacale avec un polariscope. Il pense qu'en dilatant la pupille avec de la belladone, en augmentant ainsi l'éclat de cette lumière, on parviendrait à savoir si elle présente des traces de polarisation. On discute les observations desquelles il paraît résulter que le soleil exerce une force répulsive sur une partie de la nébulosité dont le noyau des comètes est entouré. Monsieur Poinsot présente, à cette occasion, quelques réflexions générales sur la nature des queues de comètes et sur les apparences de ces astres. Monsieur Babinet communique une observation que le P. Secchi, directeur du Collège romain, a faite sur sa mire méridienne distante de 1435 mètres : lorsque certaines circonstances atmosphériques la rendent invisible, on peut la faire reparaître en la regardant à travers un verre rouge. Monsieur Arago rappelle qu'une observation toute semblable a été faite sur les phares. Monsieur Babinet revient sur la remarque qu'il avait présentée dans une précédente séance relativement à l'augmentation de population des Etats-Unis. Il fait observer que cette population qui est déjà de 25 à 30 millions augmente de 50 % par période de 12 ans et demi, et que par conséquent elle atteindra facilement 100 millions en 1900. Un membre rappelle ce qui a déjà été dit à cette occasion, savoir que cette augmentation est due à des causes variables, et qu'elle s'arrêterait nécessairement si ces causes venaient à cesser. On parle d'expériences qui ont été faites par Monsieur Brown Seccard sur la contraction de la pupille dans des yeux fraîchement arrachés et soumis à une vive lumière. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Volume 1844-1853 |
Citer ce document | “Séance du 18 février 1852”, 1852-02-18, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 24 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3156 |
Item Relations
- mire méridienne (mention au 1852-02-18) est une partie de Ce contenu