Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 27 octobre 1852

Titre Séance du mercredi 27 octobre 1852
Créateur inconnu
Contexte Volume 1844-1853
Date 1852-10-27
Identifiant O1844_1853_496
Relation C1845_1859_410
Format 18 x 24,9 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 27 octobre 1852

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit les numéros 829, 830 et 831 des Nouvelles astronomiques de Schumacher ; l'Exposé historique des travaux exécutés jusqu'à la fin de l'année 1851 pour la mesure de l'arc de méridien entre Fuglenaes et Imaïl par M. Struve ; et un ouvrage in-folio de M. Struve intitulé : Stellarum fixarum imprimis duplicium et multiplicium positiones mediae per epoche 1850,0.

M. Brunner parle d'une erreur qui se manifeste dans les lectures faites aux instruments divisés d'une certaine construction lorsqu'en pointant sur un objet, on amène alternativement la ligne de visée en montant vers l'objet ou en descendant vers lui.

Plusieurs membres, et entre autres M. Biot, donnent des explications plausibles du fait observé par M. Brunner.

Il est question d'une observation faite par M. Dawes d'un mouvement de rotation d'une torche solaire autour de son centre, ou de la ligne qui joint son centre à l'œil de l'observateur.

M. Arago entretient le Bureau des différentes applications qu'il a faites des prismes biréfringents aux observations astronomiques. Ainsi, à l'aide d'un prisme biréfringent placé entre l'œil et l'oculaire, on arrive à déterminer plus exactement qu'on ne l'a fait jusqu'ici le diamètre des fils des lunettes. Le même appareil peut servir également aux observations méridiennes du soleil. Ces deux images ordinaire et extraordinaire du bord du soleil déterminent dans ce cas deux lunules dont le milieu offre, d'après les expériences qui ont été faites, un pointé plus certain que le pointé ordinaire. Enfin, l'interpolation d'un prisme biréfringent entre l'œil et l'oculaire permet de multiplier les passages des étoiles circumpolaires sans augmenter outre mesure le nombre des fils verticaux du réticule.

M. Arago demande à M. Breguet si on ne pourrait pas corriger les défauts que l'expérience a fait découvrir dans la belle pendule de L. Berthoud, pour la mettre dans la niche qui a été creusée dans le mur de la tour orientale. M. Breguet répond que les changements qu'il faudrait faire subir à cette pendule seraient aussi coûteux que la construction d'une pendule nouvelle ; il demande donc qu'on le charge de l'exécution d'un régulateur entièrement nouveau : ce n'est qu'à cette condition qu'il peut prendre la responsabilité de sa marche. On parle de la convenance qu'il y aurait à établir la pendule de L. Berthoud dans le vestibule actuel. Les horlogers pourraient dans ce cas venir librement prendre l'heure sans déranger les observateurs.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 27 octobre 1852”, 1852-10-27, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 18 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3192

Item Relations

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