Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 22 Xbre 1852

Titre Séance du mercredi 22 Xbre 1852
Créateur inconnu
Contexte Volume 1844-1853
Date 1852-12-22
Identifiant O1844_1853_505
Relation O1844_1853_506; C1845_1859_418;
Format 17,2 x 22,8 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 22 décembre 1852

 

Il est donné lecture d'une lettre par laquelle M. le ministre de l'Instruction publique demande communication des observations météorologiques faites à l'Observatoire de Paris à la fin de septembre et au commencement d'octobre 1852.

M. Arago annonce que M. Hind a découvert une huitième planète, à laquelle M. Bishop a donné le nom de Thalia.

M. Babinet s'étonne qu'on n'ait encore déterminé la durée de rotation d'aucune petite planète par le moyen des variations d'éclat qui ont déjà été constatées qu'offre une détermination précise des intensités relatives d'astres aussi faibles.

[Barré, et remplacé par les notes suivantes de Liouville : Il est question de l'hypothèse proposée par Olbers pour expliquer la présence des astéroïdes situées entre Mars et Jupiter. L'examen de ces différentes circonstances donne lieu à une discussion à laquelle prennent part plusieurs membres. On rappelle à cette occasion les travaux des géomètres sur la stabilité du système solaire et les calculs qui ont conduit M. Leverrier à cette conclusion : que relativement aux inclinaisons des orbites, la stabilité n'est pas assurée pour le groupe des planètes situées à la distance 2,6 du soleil, c'est-à-dire que l'inclinaison des orbites de ces diverses planètes peuvent augmenter indéfiniment. M. Liouville présente les considérations qui l'empêchent d'admettre cette conclusion dont on peut d'ailleurs démontrer l'inexactitude par un calcul très simple qu'il présentera incessamment au Bureau. Il ajoute qu'il a trouvé le théorème suivant de mécanique céleste : dans le cas de trois petites planètes à excentricité très petites et à inclinaisons quelconques, on peut intégrer les expressions différentielles des équations séculaires.

On parle de l'action perturbatrice des petites planètes sur les planètes principales. M. Liouville rappelle que d'après M. Gauss, on peut représenter cette action par un certain anneau lorsque ayant une masse égale à celle des petites planètes…

M. Arago fait remarquer que dans les formules relatives à la stabilité du système solaire, on suppose que les corps n'éprouvent aucune résistance dans les espaces célestes. Il ne paraît pas douteux que cette résistance ne change à la longue les résultats fournis par les formules.]

Il est question des variations qu'éprouvent les comètes en s'approchant du soleil, et de l'observation faite par M. Dunlop d'une comète à plusieurs queues et qui tournait sur elle-même en moins de 24 heures. On s'entretient des explications qui peuvent être douées de ce singulier phénomène.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 22 Xbre 1852”, 1852-12-22, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3201

Item Relations

This item has no relations.

FR751142302_006_005337_A.jpg
FR751142302_006_005338_A.jpg
FR751142302_006_005339_A.jpg
FR751142302_006_005340_A.jpg