Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 7 septembre 1853

Titre Séance du mercredi 7 septembre 1853
Créateur inconnu
Contexte Volume 1844-1853
Date 1853-09-07
Identifiant O1844_1853_545
Relation C1845_1859_456
Format 17,8 x 24,8 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du mercredi 7 septembre 1853

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit les numéros 870, 871 et 872 des Nouvelles astronomiques.

M. Charles Mathieu adresse au Bureau les éléments paraboliques suivants de la comète découverte à Göttingen par M. Kleinkerfues, calculés sur des observations embrassant un intervalle de 74 jours :

Passage au périhélie : 1853 septembre 1,746833 T. M. de Paris

Distance périhélie : 0,306006

Longitude périhélie : 311° 1' 24,4'' équinoxe moyen de 1853

Longitude du nœud ascendant : 140° 28' 8,7'' équinoxe moyen de 1853

Inclinaison : 61° 29' 40,7''

Sens du mouvement héliocentrique direct.

M. Biot parle d'une détermination de la longitude du nœud de l'orbite de Mercure, obtenue au moyen de deux observations du passage de la planète sur le soleil faites le 6 mai 1754 par Lacaille et par Tobie Mayer. Il insiste sur l'accord remarquable que présentent les résultats déduits des deux observations.

On parle à cette occasion de la méthode des équations de condition, méthode appliquée pour la première fois par Mayer dans son mémoire sur la libration, et dont on fait aujourd'hui un si grand usage en astronomie.

Il est question de la construction des grands objectifs et des procédés employés pour obtenir l'achromatisme. M. Biot rappelle les recherches qu'il a faites sur cet objet : les formules qu'il propose pour calculer les courbures des lentilles fournissent des nombres qui s'accordent avec ceux que Fraunhoffer avait adoptés pour la construction de ses objectifs. On parle aussi de la méthode suivie par Plöss [Plössl] qui consiste à achromatiser la première lentille par une seconde d'un diamètre beaucoup plus petit, qu'on place vers le milieu de la lunette. M. Biot ne pense pas que cette méthode puisse réussir complètement pour des lunettes de grandes dimensions, et M. Lerebours fait observer qu'en effet, la plus grande lunette construite par Plöss d'après ce procédé n'a que cinq pouces et demi d'ouverture (149 millimètres).

M. Biot donne la description du procédé qui lui a servi à mesurer la sphéricité de deux boules de platine employés dans les observations du pendule. Ce procédé permet d'évaluer des différences d'un millième de millimètre.

M. Brunner donne des détails sur les moyens en usage pour construire les surfaces sphériques. Ces moyens d'une grande exactitude s'applique également à la construction du niveau de précision. A cette occasion, M. Brunner entretient le Bureau d'une particularité qu'il a observée dans les niveaux doués d'une extrême sensibilité et donnant par exemple cinq ou six millimètres par seconde, tout en conservant une marche régulière. Il a constaté que dans tous ces niveaux, la fiole se trouvait légèrement étranglée en son milieu, de telle sorte que la courbure du verre était concave vers le zénith. M. Mauvais ajoute que Repsol [sic] lui a dit à Hambourg avoir fait la même observation. Cette singularité donne lieu à une discussion à laquelle prennent part M. Biot et divers membres du Bureau.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Volume 1844-1853
Citer ce document “Séance du mercredi 7 septembre 1853”, 1853-09-07, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3240

Item Relations

FR751142302_006_005422_A.jpg
FR751142302_006_005423_A.jpg