Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du mercredi 14 novembre 1877

Titre Bureau des Longitudes - Séance du mercredi 14 novembre 1877
Créateur La Roche Poncié, Ferdinand de (1810-1881)
Contexte Volume 1876-1880
Date 1877-11-14
Contributeur La Roche Poncié, Ferdinand de (1810-1881); Faye, Hervé (1814-1902);
Identifiant O1876_1880_101
Relation C1874_1881_189
Format 19,1 x 31,1 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description Bureau des Longitudes
Séance du mercredi 14 novembre 1877
Présidence de monsieur Faye

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.
Le bureau reçoit les comptes rendus de l'académie des sciences n° 19, 5 novembre 1877 :
Les Astronomische Nachrichten n° 2163
Les Recherches sur l'orbite de la planète Maïa, par monsieur Schulhof.
Au sujet de l'influence que la lune pourrait avoir sur le temps, monsieur Mouchez dit au bureau que dans la Plata, où il a travaillé longtemps, il y a beaucoup de brouillards qui se dissipent constamment au lever de la lune, de là le dicton parmi les marins, que la lune mange les nuages, dicton admis dans d'autres contrées.
La Connaissance des temps pour 1879 est distribuée aux membres du bureau. Monsieur Faye en présentant cet ouvrage à l'académie des sciences a rendu compte des améliorations apportées à cette édition. Il lit au bureau la notice insérée à ce sujet dans les comptes rendus de l'académie.
Monsieur Loewy informe le bureau que les notices supplémentaires introduites dans l'Annuaire augmentent l'ouvrage de [barré : 78] 66 pages sur l'Annuaire de 1876.
Le bureau s'occupe en outre des améliorations matérielles que l'on pourrait apporter à cet ouvrage sans cependant en augmenter beaucoup le prix, tels que cartonnage, rognure des feuillets de manière à en faciliter le parcours.
Monsieur Loewy annonce que les annales du bureau contenant les observations de Montsouris faites en 1876, sont terminées.
Monsieur Liouville offre au bureau un ouvrage qu'il vient de recevoir d'Amérique contenant des recherches sur les mouvements de l'atmosphère.
Monsieur Bréguet présente au bureau l'instrument appelé Téléphone destiné à transmettre la voix à grande distance. Cet instrument se compose d'une petite plaque de fer doux peu épaisse placée devant un petit aimant à petite distance mais sans le toucher. En parlant devant cette plaque on y détermine des [barré : petites] vibrations [mot barré] très petites qui la rapprochent de l'extrémité de l'aimant et y [barré : déterminent] produisent des courants électriques d'induction variables avec ces distances, courants recueillis sur une petite bobine et transmis par un fil métallique de grande longueur à un appareil [mot barré] semblable répétant les vibrations produites dans la première plaque et reproduisant les paroles prononcées sur la première. Monsieur Bell inventeur de cet instrument s'occupe d'en construire un autre inscrivant la parole véritable sténographe mécanique.
Monsieur Janssen présente au bureau des photographies agrandies du Soleil dans les quelles on peut [barré : suivre] voir les différentes granulations de sa surface lumineuse, granulations reproduites en petit [mot barré] cercles, [barré : cercles allongés dits grains de riz ou plus allongés en feuilles de saule, suivant les mouvements plus ou moins rapides de ces points à la surface solaire.]
Monsieur Janssen lit au bureau la notice qu'il se propose de publier dans l'Annuaire du bureau sur la constitution de la surface du soleil, [barré : de la lune et même de quelques planètes,] étudiées au moyen de la photographie de cet astre à l'observatoire de Meudon.
Monsieur Janssen fait remarquer dans cette notice l'avantage de ce moyen d'étude pouvant comprendre une assez grande étendue de l'astre, tandis que l'observation directe au moyen de lunettes ne peut comprendre qu'un espace fort petit [barré : sans comparaison avec les points voisins].
[barré : La séan]
Monsieur Mouchez rappelle au bureau qu'il s'est engagé vis-à-vis du conseil municipal de Paris [barré : à] lors du subside accordé par la ville, à faire des conférences astronomiques à l'observatoire de Montsouris. Dernièrement la ville a accordé un autre subside à l'observatoire établi dans le palais du bey à montsouris afin d'y créer un local pour des cours. Monsieur Mouchez annonce que depuis bien des personnes se sont présentées à montsouris pour connaître l'ouverture des cours d'astronomie annoncés par les journaux, et demande au bureau de nommer quelqu'un chargé de les faire. De la discussion établie à ce sujet il résulte que le bureau s'était engagé à faire des conférences astronomiques et météorologiques ; mais non de cours suivi, que les membres du bureau occupés plus spécialement d'astronomie, ne pourraient dans le moment actuel avec les autres occupations qui leur incombent entreprendre à montsouris un cours suivi, digne du bureau des longitudes, mais pourraient seulement y donner quelques conférences.
La séance est levée à 5 heures
Le secretaire
de la Roche Poncié
Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1876-1880
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du mercredi 14 novembre 1877”, 1877-11-14, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 24 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3349

Item Relations

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