Séance du 12 fev. 1879

Séance du 12 fév. 1879

Présidence M. Faye

Le procès verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Le Bureau reçoit

1° le n° 2234 des Astronomische Nachrichten.

2° n° 106 Circular zum Berliner Astronomischen Jahrbuch.

3° Ephémérides astronomiques de l'Université de Coïmbre pour 1880.

4° Lettre du ministère de l'Instruction publique qui prévient le Bureau, que le directeur de l'enseignement supérieur a souscrit pour huit exemplaires des annales publiées par le Bureau des Longitudes.

5° n° 5 des comptes rendus du 3 février 1879.

6° Rapport annuel du Directeur de l'Observatoire du college Harward.

7° Annales de l'Observatoire de Moscow, volume V. 1^ère livraison

M. Loewy donne lecture de la lettre destinée au ministre de la Marine, dans laquelle nous lui donnons la composition de notre Budget, avec les augmentations qui sont jugées nécessaires pour le travail de la Connaissance des temps, et la publication des Annales.

De 28 000 francs que l'on avait l'année 1878, nous demandons que cette somme soit élevée à 31 000 pour l'année 1879.

Nous demandons la permission, au ministre de la Marine, de disposer d'une partie d'un reliquat qui reste à notre disposition, et qui nous faciliterait le payement de la somme de 10 000 francs que nous devons pour l'impression de nos Annales.

M. l'amiral Laroncière le Noury [La Roncière-Le Noury] écrit, que quelques difficultés se présentent relativement au séjour de M. le lieutenant [mot barré] de Bernardière, et pense nécessaire d'écrire au ministre de la Marine pour lui demander qu'il veuille bien accorder une prolongation.

Un membre fait observer que dans toutes les facultés, les traitements ont été augmentés et il lui parait que le Bureau, étant toujours resté en dehors de cette mesure, il serait en droit de réclamer auprès du Ministre.

M. Janssen observe que si l'on appelle l'attention du ministre sur cette situation injuste il en tiendra certainement compte. Car jusqu'en 1815 chaque membre avait huit mille francs, et qu'à cette époque à la suite des désastres si grands que la France eut à supporter, tous les traitements furent diminués, mais en faisant observer que cela n'était que provisoire nous en sommes en 1878, et 63 ans après, le provisoire dure encore. Pour nous seuls.

M. Loewy fait part au Bureau que M. Bischoffsheim a l'intention de fonder un observatoire sur la frontière de France près de Menton, et témoigne le désir que cet établissement soit mis sous les auspices du Bureau des Longitudes.

Il sera écrit à M. Bischoffsheim pour le remercier de ses bonnes intentions [barré : en acceptant le désir qu'il manifeste].

La séance est levée à 5^hs.

Le Sécretaire

L Breguet