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[1] Mathieu-Bernard Goudin (1734-1817) travailla avec Du Séjour sur des problèmes de gnomonique, et tout comme lui, sur le calcul analytique des éclipses et des plus grandes phases. Il fut successivement membre de la cour des aides, du parlement Maupeou, mais fut privé de ses emplois par la Révolution. Auteur d'un Traité des propriétés communes à toutes les courbes, suivi d'un mémoire sur les éclipses de soleil (1778), il détermina en 1800 les circonstances de la grande éclipse de 1847, et fit paraître en 1806 ses Eclipses du Soleil calculées en prenant pour premier méridien celui de Paris ; il donna différents mémoires dans la Connaissance des temps. Ses principaux ouvrages ont été réunis sous le titre Œuvres mathématiques et astronomiques (1799 et 1803).

[2] Jean-Louis Herrenschneider (1750-1843) reprit la charge des cours de mathématiques de son oncle en 1789, à l'université de Strasbourg. Il fit un voyage en 1790 qui l'amena à visiter les observatoires de Paris, Greenwich, de Hollande et celui d'Herschel. Nommé examinateur à l'Ecole polytechnique, puis bibliothécaire de Strasbourg, il obtint au moment de la création de l'Université impériale la chaire de physique de la faculté des sciences de la ville, où il demeura en poste jusqu'en 1829. Il avait fondé en 1823 une société de patronage pour les jeunes libérés ; son Résumé des observations météorologiques faites à Strasbourg, 1811-1828, parut en 1832.