Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

9 prairial

Titre 9 prairial
Créateur inconnu
Contexte Cahier 1797-1804
Date 1800-05-29
Contributeur La Lande, Jérôme de (1732-1807); Méchain, Pierre (1744-1804); Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822); Lagrange, Joseph-Louis (1736-1813); Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825); Bougainville, Louis Antoine de (1729-1811); Fleurieu, Charles-Pierre Claret de (1738-1810); Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827); Messier, Charles (1730-1817); Caroché, Noël-Simon (1740-1813); Bouvard, Alexis (1767-1843);
Identifiant O1797_1804_198
Format 12,5 x 19,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

372e assemblée

9 prairial an VIII

[29 mai 1800]

 

Lalande a écrit au ministre pour les arbres du boulevard, et Camus a promis de faire adresser l'ordre à Jean Thouin[1].

On a approuvé la dernière feuille de l'Annuaire.

Lettre de Bissy qui demande de s'embarquer avec Baudin.

Lettre de Ciccolini[2] pour le même objet.

On demande l'observatoire du C. Lemonnier pour bâtir des écuries de caserne. On écrira au conseil d'administration de la garde des consuls[3] pour qu'il soit conservé.

Le Bureau arrête que le secteur de [barré : 12 pieds] 3 mètres qui a servi à Torneå sera payé 800 # aussitôt qu'on le pourra. Le C. Lagrange se charge de négocier avec les héritiers Lemonnier.

La commission pour le voyage du capitaine Baudin s'est réunie au Bureau pour concerter les objets d'astronomie qui y ont rapport.

 

[Signatures] Lalande, Méchain, Delambre, Lagrange, Buache, Bougainville, Fleurieu, Laplace, Messier, Caroché, Bouvard.



[1] Jean Thouin (1756-1827), frère d'André, botaniste et administrateur du Jardin des Plantes, auquel il succéda comme jardinier en chef du Muséum.

[2] Le chevalier romain Louis Ciccolini, né en 1767, était venu en 1798 étudier l'astronomie auprès de Lalande au Collège de France ; après s'être proposé pour faire partie du voyage de Baudin, il s'en retourna faire des observations astronomiques à Florence.

[3] Corps d'élite de l'armée, la garde consulaire était directement issue de la garde du Directoire, et comprenait 2000 hommes. La garde impériale eut des effectifs importants à partir de 1805, jusqu'à atteindre 60 000 hommes en 1812.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Cahier 1797-1804
Citer ce document “9 prairial”, 1800-05-29, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 24 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/371

Item Relations

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