Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 20 juillet 1881

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 20 juillet 1881
Créateur Tisserand, Félix (1845-1896)
Contexte Volume 1881-1885
Date 1881-07-20
Contributeur Tisserand, Félix (1845-1896); Faye, Hervé (1814-1902);
Identifiant O1881_1885_031
Format 16,9 x 25,1 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 20 Juillet 1881.

Présidence de M. Faye.

Le Procès-verbal de la séance précédente est lu, et il est adopté.

Le Bureau reçoit :

le N° 2 des Comptes-Rendus ;

le N° 29 du Journal général de l'Instruction Publique ;

le N° 163 des Circulaires du Berliner Jahrbuch ;

le Tome III du Cours de Physique de M. Jamin ;

Norske Nordhaus Expedition 1876-78, III. Zoologie ;

Une lettre de M. le Président du Conseil Municipal de Paris, annonçant que, comme les années précédentes, le Conseil Municipal accorde une subvention de 3000f à l'observatoire de Montsouris ; M. [barré : le Président] Faye écrit une lettre de remerciement.

M. Loewy annonce au Bureau que la longitude de Besançon peut être considérée comme terminée ; 6 séries doubles ont été faites ; reste à effectuer une série, comme vérification. On déterminera ensuite la latitude.

M. [barré : Faye] Perrier demande si on rattachera la station astronomique au réseau géodésique ;

M. Loewy répond qu'on ne pourra faire cette jonction, car il faudra s'occuper de la longitude de Bordeaux ; le Dépôt de la guerre pourra réaliser cette opération. La détermination de la latitude de Besançon demandera un mois ou cinq semaines ; on fera douze séries ; on observera les passages supérieurs et inférieurs des circumpolaires ; on observera aussi des étoiles par réflexion ; on est là dans des conditions excellentes ; il ne doit pas y avoir de réfractions anormales ; les [barré : latitude ainsi mesurée sera] observations ainsi effectuées fourniront des élément précieux [barré : pour l'observatoire de Besançon] pour la recherche de la latitude définitive.

M. Faye ayant demandé quelle sera l'erreur moyenne d'une distance zénithale, M. Loewy répond qu'elle sera probablement de 0",6.

M. Fizeau demande si le terrain a été bien étudié, si les montagnes ne gêneront pas, si, en un mot, on peut compter sur les garanties présentées par un observatoire connu.

M. Loewy répond que l'installation parait excellente ; la station est située sur un plateau verdoyant, étendu, assez éloigné des montagnes ; le sol est solide ; les conditions doivent être meilleures qu'à Paris, et meilleures que dans les observatoires situés dans les grandes villes.

Une discussion s'engage au sujet de l'observatoire de Besançon, et sur le but qu'il doit remplir.

M. Faye rappelle que les études actuelles sur les chronomètres reposent sur les travaux d'un Français, Lieussou.

M. Bréguet donne des détails sur les étuves qu'il a construites pour le Dépôt de la Marine, en vue d'étudier la marche des chronomètres à différentes températures. M. Faye dit qu'à Genève, tous les fabricants emploient les courbes de M. Phillips, pour les chronomètres, et que les résultats obtenus sont excellents.

M. Janssen fait une communication sur la queue de la grande comète actuellement visible ; les photographies faites à l'Observatoire de Meudon ont montré que cette queue est formée de rayons divergents partant de la tête ; c'est une [barré : structure] disposition radiale, ou en éventail ; la queue n'a pu être photographiée que sur une longueur de 2°½ ; à cette limite, l'intensité lumineuse est très faible ; elle est 1200000 fois plus faible que celle de la pleine Lune.

M. Janssen a comparé [barré : cette intensité] l'éclat du noyau à [barré : celle] celui de ᴣ Grande Ourse ; [barré : celle de] le noyau est cinq à six fois moins lumineux que l'étoile.

M. Faye donne des explications sur la théorie de Bessel, relativement à la formation des queues des comètes.

M. Perrier fait connaître l'état d'avancement des travaux de la longitude Paris-Milan.

M. Faye pense que pour les déterminations de longitude, il serait bon d'avoir un plan d'ensemble ; il croit qu'avant tout, il serait [barré : bon] désirable de tirer des conséquences du magnifiques réseau français.

La séance est levée à 5h.

F. Tisserand

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1881-1885
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 20 juillet 1881”, 1881-07-20, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/3859

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