Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

an IX 4 vendémiaire

Titre an IX 4 vendémiaire
Créateur inconnu
Contexte Cahier 1797-1804
Date 1800-09-26
Contributeur Messier, Charles (1730-1817); Bougainville, Louis Antoine de (1729-1811); Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827); Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822); Caroché, Noël-Simon (1740-1813); Burckhardt, Johann Carl (1773-1825);
Identifiant O1797_1804_221
Format 12,5 x 19,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

(394 bis)

4 vendémiaire an IX

[26 septembre 1800]

 

Lettre du C. de Thulis qui envoie les observations astronomiques qu'il a faites à Marseille depuis l'an IV jusqu'à l'an VIII. Elles sont accompagnées d'un tableau d'observations météorologiques depuis l'an IV jusqu'à l'an VIII et principalement pour les années VI et VII. Le mural de cinq pieds est en place, mais le C. Thulis est peu content de la division. Il désire qu'on en puisse faire une nouvelle et que le gouvernement en fasse les frais ; sinon il tentera de l'exécuter lui-même avec le C. Barthel, horloger, dont il dit beaucoup de bien.

L'observatoire de Marseille jouissait depuis 1781 d'une pension annuelle de 600 # pour l'entretien des instruments. Le C. Thulis demande si le Bureau des longitudes pourrait la faire rétablir.

Les papiers de Pézenas[1] sont à Avignon dans une maison presque abandonnée qui appartenait à une de ses nièces qui n'a laissé qu'un fils en curatelle pour cause d'imbécillité. Des étrangers avoient offert 600 # de ces manuscrits, on en voulait 800 #. Peut-être les aurait-on aujourd'hui à meilleur marché.

Le C. Burckhardt présente une comparaison des catalogues de Maskelyne et de Hornsby[2] ; il en résulte que les positions de plusieurs de ces étoiles les plus importantes auraient…

Le C. Burckhardt observe que dans les cercles de réflexion, l'erreur de parallélisme est extrêmement sensible et surpasse de beaucoup celle qui viendrait de la latitude de la lune, et qu'ainsi il conviendrait d'éviter dans la pratique ces distances considérables, qu'on a préférées aux distances moindres.

 

[Signatures] Messier, Bougainville, Laplace, Delambre, Caroché, Burckhardt.



[1] Le père Esprit Pézenas (1692-1776), né et mort en Avignon, entré chez les Jésuites en 1709, enseigna les mathématiques puis l'hydrographie, et fut nommé en 1749 directeur de l'observatoire de Marseille, jusqu'à la suppression de la Compagnie de Jésus où il céda la place à Silvabelle. Auteur de nombreux mémoires et traités d'astronomie nautique et de navigation, d'une Histoire critique de la découverte des longitudes (1775), et de diverses traductions de l'anglais (Maclaurin, Desaguliers…).

[2] Le docteur Thomas Hornsby (1733-1810), professeur d'astronomie d'Oxford depuis 1763, obtint la fondation d'un observatoire sur les fonds légués par John Radcliffe à la ville d'Oxford, observatoire qui fut achevé en 1793. Chargé de publier les observations de Bradley, il s'attira en 1796 les plaintes du Board of longitude de Londres pour sa lenteur, et le premier volume ne parut qu'en 1798.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Cahier 1797-1804
Citer ce document “an IX 4 vendémiaire”, 1800-09-26, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/394

Item Relations

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