Titre | [Note explicative d'Alfred Cornu] |
Créateur | Cornu, Alfred (1841-1902) |
Contexte | Volume 1886-1890 |
Date | 1886-12-01 |
Identifiant | O1886_1890_055 |
Relation | O1886_1890_054 |
Format | 17,5 x 22,8 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Note; |
Description |
[en marge : Note à annexer au procès-verbal de la séance du 1er Décembre 1886.] M. Cornu décrit maintenant le photomètre enregistreur qu'il a fait construire chez M. Gautier & qui est actuellement en expériences à l'Ecole Polytechnique avant d'être placé sur un équatorial de l'Observatoire. Le principe de ce photomètre est emprunté à Bouguer et consiste en ce que l'intensité de l'image focale d'un objectif est proportionnelle à la surface [barré : libre] de l'objectif qui concourt à former cette image. Supposons qu'on place devant l'objectif une glace légèrement prismatique de manière à couvrir une partie seulement de la surface de cet objectif, [barré : les] l'image focale, par exemple, celle d'une étoiles, sera dédoublée : l'une des images sera fournie par la surface [libre ?] de l'objectif, l'autre par la surface couverte par le prisme [barré : & déviée par] qui en cause la déviation : les intensités de ces deux images seront en général inégales & seront mesurées par les surfaces de l'objectif qui concourent à la former. De là un dispositif très simple qui permet [barré : d'étudier] de mesurer le rapport des intensités de deux étoiles voisines α, β : en effet [mot barré] le système α β est dédoublé & l'on peut comparer la seconde image [α' β' ?] à la première en rendant égaux les [mot illisible] de deux d'entre elles : on peut aussi faire quatre combinaisons α' = β β' = α α' = α β' = β [en marge : schéma] Si l'on note à chaque observation la jonction de l'arête prismatique qui [définit ?] les surfaces <S1S2> des deux parties de l'objectif, on aura, dans les deux premières observations, les éléments nécessaires pour calculer deux fois le rapport de β à α et dans les deux dernières deux vérifications importantes, équivalent à la détermination du zéro de l'appareil. [barré : où des] L'appareil sera <plus> complètement symétrique si l'on emploie deux prismes contigus & opposés pour former les deux images. Il est facile de voir que ce dispositif réalise toutes les apparences de la double réfraction & tous les phénomènes photométriques que l'on produit en observant deux images polarisées à angle droit avec un analyseur. L'avantage de ce dispositif est précisément d'éviter l'emploi [barré : de la lumière] d'analyseurs & de polariseurs qui entrainent des erreurs systématiques si les sources à étudier, ou le fond sur lequel elles se projettent, offrent une proportion appréciable de lumière polarisée. Ce dispositif, très commode avec de petits objectifs, deviendrait coûteux & défavorable si on l'appliquait aux objectifs de grands diamètres. [barré : Mais peut en effet] Par un artifice très simple on réduit le système des deux prismes à telle dimension que l'on veut en l'appliquant à un anneau oculaire artificiel qu'on produit dans [mot barré] l'intérieur d'une sorte d'oculaire terrestre [barré : appli] remplaçant l'oculaire ordinaire de la lunette. L'instrument est construit surtout en vue de l'étude des éclipses des satellites de Jupiter & de l'application de la méthode du demi-éclat : aussi est-il muni d'un enregistreur. Tous les déplacements du double prisme s'inscrivent automatiquement sur un cylindre animé d'un mouvement uniforme : en outre deux électroaimants [mot illisible] l'un la seconde de la pendule d'observations, l'autre les signaux de l'observateur. Grâce à cette disposition on peut [barré : relever] [mesurer ?], moyennant un signal conventionnel, le moment précis où l'égalité <des images> d'un satellite [mot illisible] & d'un satellite fixe est atteinte. Comme la durée nécessaire pour une semblable observation dépasse à peine la seconde, [barré : on peut est en possession d'un] l'observateur peut enregistrer un très grand nombre de pointés photométriques pendant la période utile de l'émersion ou de l'immersion. Outre l'avantage de la rapidité, cet instrument lui permet en outre [barré : de ne pas quitter] d'opérer <, sans aide,> dans l'obscurité complète, condition extrêmement favorable à l'appréciation délicate des variations d'intensité. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Muller, Julien |
Collection | Volume 1886-1890 |
Citer ce document | “[Note explicative d'Alfred Cornu]”, 1886-12-01, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4172 |
Item Relations
- photomètre enregistreur (mention au 1886-12-01) est une partie de Ce contenu