Bureau des Longitudes - Séance du 30 novembre 1887

Bureau des Longitudes – Séance du 30 Novembre 1887.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus N° 21

Bulletin administr. N° 779

Nature, N° 943

Monthly Record de Melbourne, Juillet

Mémoires de la Société scientifique de Mexico, N° 4.

M. l'Amiral Mouchez parle de la Note lue dans la dernière séance par M. Bouquet de la Grye sur le décroissement de la température de l'air avec la hauteur ; il dit qu'il a fait faire des recherches à Montsouris et à l'Observatoire ; il a vu ainsi que l'inversion des températures n'est pas un phénomène accidentel ; cela parait tenir à un retard qui se produit dans l'équilibre de [barré : la] température, retard qui provient lui-même de ce que le sol se réchauffe ou se refroidit plus vite que l'air.

M. Bouquet de la Grye dit que dans sa Note, il a voulu seulement parler de la marche générale du phénomène.

M. Bouquet de la Grye donne ensuite lecture de quelques corrections proposées à l'article de l'Annuaire concernant les marées, par M. Haillecourt. [barré : il est entendu que M. Bouquet de la Grye préparera une nouvelle rédaction des passages à corriger, et la soumettra au Bureau.] <la chose est renvoyée à la Commission de l'Annuaire.>

Une lettre de M. Salis demandant communication de l'épacte pour 1889, est renvoyée à l'examen de M. Loewy.

M. Janssen donne quelques explications au sujet de l'article de M. Lockyer, publié dans les derniers Comptes-rendus.

On parle ensuite de l'analyse spectrale, des recherches de Grünwald et Nordenskiöld, et du spectre de l'hydrogène. M. Cornu dit que l'existence du spectre secondaire de l'hydrogène [barré : n'] est [barré : pas démontrée] <très contestable>.

M. Faye donne une analyse de la réfutation qu'il a faite à l'Académie, d'une objection à sa théorie des cyclones tirée de la déviation des flèches du vent sur les cartes synoptiques.

M. Bouquet de la Grye revient sur les observations de latitude faites récemment à l'île Rousse par M. Hatt ; la moyenne obtenue par les étoiles qui culminent au nord du zénith est la même <à très peu près> que celle conclue des étoiles qui passent au sud du zénith. La différence de 20",5 entre l'astronomie et la géodésie se rapporte à un point géodésique du Dépôt de la Guerre.

M. le général Perrier donne indications sur la manière dont il a calculé les coordonnées de ce point, en partant de Paris, par la triangulation.

La séance est levée à 5^h.

Le secrétaire,

F. Tisserand