Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

[Note d'Alfred Cornu relative à la synchronisation des pendules]

Titre [Note d'Alfred Cornu relative à la synchronisation des pendules]
Créateur Cornu, Alfred (1841-1902)
Contexte Volume 1886-1890
Date 1887-12-28
Identifiant O1886_1890_120
Relation O1886_1890_119
Format 15,4 x 20,2 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Note;
Description

Annexe du procès-verbal de la séance du 28 Décembre 1887.

[un schéma dans le corps du texte] M. Cornu expose brièvement comment la synchronisation d'une oscillation pour être stable exige un amortissement notable : si l'action synchronisante a lieu à l'époque [barré : l'extrémité] de l'élongation il existe une relation nécessaire entre l'intensité de cette action M,M',, l'amplitude 0M, & la différence de phase M, 0M', à synchroniser : si l'un ou l'autre de ces éléments vient à varier ; la synchronisation ne peut subsister lorsqu'on impose à l'amplitude la condition d'être invariable. C'est ce qui explique les anomalies du système Foucault-Vérité.

Il ne faudrait pas croire que l'amortissement nécessaire fût considérable & de nature à arrêter une horloge synchroniser lorsque le courant synchronisant viendra accidentellement à cesser.

M. Cornu indique un certain nombre d'expériences où le courant synchronisant, qui avait mis le balancier en mouvant partant du repos, a été interrompu : l'amplitude limite a décru régulièrement & a atteint la valeur normale que le poids moteur imprime.

L'objection de M. Wolf n'a donc pas de valeur contre l'emploi d'amortisseurs électromagnétiques.

Il y a plus, non seulement, contrairement à l'opinion de M. Wolf, on ne doit pas écarter les amortisseurs, mais on doit exagérer l'amortissement de manière à ce que les horloges synchronisées s'arrêtent lorsque la synchronisation [barré : s'arrête] cesse.

En effet la raison d'être d'une distribution de l'heure est de donner l'heure rigoureuse <sous peine d'induire en erreur> (certains cas particuliers exceptés). D'ailleurs, il n'y a pas à choisir : lorsque les horloges ne s'arrêtent pas à l'arrêt du courant synchronisation, elles s'arrêtent presque toutes à la reprise du courant.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1886-1890
Citer ce document “[Note d'Alfred Cornu relative à la synchronisation des pendules]”, 1887-12-28, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4236

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