Bureau des Longitudes - Séance du 2 mai 1888

Bureau des Longitudes – Séance du 2 Mai 1888.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus N° 17

Bullet. adm. N° 800

Astr. Nachr. N^os 2836-37

Mittheilungen de Pola, N^os 3 et 4

Kundmachungen id. Cahier 2

Astronomical Journal, N° 170

Reise Schiffes Frundsberg

Bureau Veritas n° 3.

Le Bureau décide d'imprimer dans les Annales, à la suite du Mémoire de M. Perrin une addition concernant la latitude de Montsouris. M. Loewy dit que M. Becker Directeur de l'observatoire de Strasbourg demande les publications du Bureau, et d'anciens volumes de la Connaissance des temps ; on décide de faire droit à cette demande dans les limites du possible, [au crayon de papier : et en échange des publications de l'Observatoire de Strasbourg]

On discute sur une nouvelle détermination de la constante de l'aberration qui vient d'être faite en Amérique par M. Hall.

M. Faye espère que bientôt M. Loewy pourra appliquer la méthode qu'il a proposée pour déterminer cette constante.

M. Faye rappelle que le P. Dechevrens propose d'installer un anémomètre sur la tour Eiffel ; le Bureau pourrait peut-être s'occuper des instruments que l'on pourrait joindre à l'anémomètre.

M. Faye parle ensuite des observations faites à Zika-Wei par le P. Dechevrens sur la vitesse verticale du vent, et sur les conséquences qui en résulteraient pour la théorie des cyclones.

[en marge : On approuve] La lettre rédigée par M. Bouquet de la Grye pour le Ministre de l'Instruction Publique, en réponse à une proposition de nomination d'un délégué faite par le Ministre de la Guerre.

M. Faye parle de la longitude de Greenwich, et demande l'opinion de M. Mouchez.

M. Mouchez dit que quand le général Perrier a proposé cette opération, il a pensé qu'elle devait être faite entre les deux observatoires <directement> ; actuellement, on va faire deux opérations parallèles avec les grands instruments et les petits.

M. Faye pense aussi que les deux observatoires doivent déterminer leur différence de longitude : mais cette opération est importante aussi au point de vue géodésique, car il faut que les différences de longitude soient déterminées dans les points principaux des réseaux. Les géodésiens qui ont déterminé Paris-Dunkerke [Dunkerque] doivent faire Paris-Greenwich avec les mêmes instruments. Il faut en somme séparer les deux opérations et les faire simultanément. Il serait à désirer que M. Bassot fasse mesurer aussi la différence Greenwich-Dunkerque ; on aurait un triangle de longitude.

M. Loewy demande de quelle façon le Bureau participera à la détermination de longitude.

M. Faye pense que le Bureau aurait la direction générale.

M. Cornu dit que le Bureau pourrait publier le travail.

On [barré : décide] <émet l'avis> que M. Loewy représente le Bureau dans la direction des observations.

La séance est levée à 5 heures.

Le secrétaire,

F. Tisserand