Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 17 octobre 1888

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 17 octobre 1888
Créateur Tisserand, Félix (1845-1896)
Contexte Volume 1886-1890
Date 1888-10-17
Contributeur Tisserand, Félix (1845-1896); Loewy, Maurice (1833-1907); Fizeau, Hippolyte (1819-1896); Mouchez, Ernest (1821-1892); Faye, Hervé (1814-1902); Pâris, Edmond (1806-1893); Bonnet, Ossian (1819-1892); Bouquet de La Grye, Anatole (1827-1909);
Identifiant O1886_1890_178
Format 17 x 24,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 17 octobre 1888.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus N° 15,

Bullet adm. N° 824

Kundmachungen de Pola, Cahier 6

Mittheilungen de Pola, N° 10

Mémoires de la Société scientifique de Mexico, N° 2.

On reçoit deux lettres ministérielles relatives à la régularisation du congé de M. Masson.

On envoie les deux dernières Connaissances des Temps, et les deux derniers Annuaires à l'Université de Venezuela.

Une lettre de M. Kerserho, maître en cabotage à Bayonne, demandant la carte de l'Adour, est renvoyée à M. Bouquet de la Grye.

On parle de la Note insérée par M. Ricco dans les Comptes-rendus sur l'image du Soleil réfléchie par la mer dans le voisinage de l'horizon, et sur les critiques que cette Note [barré : avait] a provoquées.

M. Faye dit que l'influence de la courbure de la Terre n'avait pas étonné les géodésiens qui savent que pour avoir l'image complète du Soleil avec des miroirs placés à des grandes distances, il [barré : leur] faudrait leur donner des dimensions considérables ; de plus, le phénomène se complique d'incidences rasantes.

M. Fizeau croit que M. Ricco met trop de côté ce qui concerne la réfraction qui joue nécessairement un rôle important à cause de la très grande obliquité des rayons. Quant à la petite langue brillante dont parle M. Ricco à propos du lever du Soleil derrière les îles Eoliennes, M. Fizeau dit que la présence du Soleil n'est pas nécessaire pour la production de ce phénomène. En mer, on voit toujours les caps en l'air.

M. Fizeau remarque enfin que, si l'atmosphère est brillante par rapport à la mer, on ne doit pas voir le niveau de la mer là où il est réellement, à cause de l'image de l'atmosphère qui se produit dans la mer au dessous de la ligne réelle de l'horizon. Il y aurait peut-être lieu d'étudier la question au point de vue de la mesure des hauteurs avec le sextant.

M. Tisserand fait un rapport verbal sur le manuscrit du t. III des Annales de l'observatoire de Nice, qu'il a été chargé d'examiner. Ce manuscrit renferme les recherches de M. Thollon sur le spectre solaire, les tables provisoires de Vesta, par M. Perrotin, la description du cercle méridien de Brunner, les observations d'ascensions droites et de déclinaisons faites avec cet instrument, et enfin, un très grand nombre d'observations équatoriales de petites planètes et de comètes. Ce volume est une preuve de l'activité féconde qui règne à l'observatoire de Nice. M. Tisserand est d'avis qu'on peut l'imprimer, et le Bureau adopte cette proposition.

M. Bouquet de la Grye demande s'il est utile de conserver dans l'Annuaire de 1889 le calcul assez long de l'heure de la pleine mer ; on peut faire aujourd'hui ce calcul plus simplement. Il ne paraît pas du reste [barré : dans l'esprit] qu'on donne des procédés de calcul dans l'Annuaire.

M. Loewy dit que c'est <cependant> la tendance de la Commission ; il trouve du reste le calcul en question intéressant pour une partie du public.

M. Faye voit que le Bureau désire le maintien du calcul de l'heure de la marée ; mais il prie M. Bouquet de la Grye de le remanier, et de le mettre au niveau de la science actuelle. Ce ne sera du reste que pour l'Annuaire de 1890, car pour celui de 1889, l'impression est déjà faite.

M. Faye parle des Notices ; M. Tisserand dit qu'il espère lire celle qu'il [barré : a] rédige <en ce moment>, dans 15 jours [au crayon de papier : environ.]

M. Bouquet de la Grye annonce que l'extrait de la Connaissance des temps paraîtra dans quelques jours.

La séance est levée à 4h½.

Le secrétaire,

F. Tisserand

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1886-1890
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 17 octobre 1888”, 1888-10-17, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4293

Item Relations

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