Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 14 nov. 1888

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 14 nov. 1888
Créateur Tisserand, Félix (1845-1896)
Contexte Volume 1886-1890
Date 1888-11-14
Contributeur Tisserand, Félix (1845-1896); Cornu, Alfred (1841-1902); Fizeau, Hippolyte (1819-1896); Brunner, Emile (1834-1895); Mouchez, Ernest (1821-1892); Faye, Hervé (1814-1902); Cloué, Georges Charles (1817-1889); Bonnet, Ossian (1819-1892); Bouquet de La Grye, Anatole (1827-1909);
Identifiant O1886_1890_183
Format 17,3 x 24,7 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 14 Nov. 1888.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus n° 19

Bullet adm. Nos 827-28

Rev. marit. Nov

Astr. Nachr. N° 2866

Annales hydrogr. T. II

Almanaque Nautico de San-Fernando, 1890.

On parle de la Note de M. Périgaud sur la latitude de l'observatoire. A ce sujet, M. Cornu dit que le mode d'éclairage de l'oculaire nadiral laisse souvent à désirer, et peut introduire des causes d'erreur, dont les résultats de M. Périgaud sont d'ailleurs affranchis. M. Cornu regrette l'ancien microscope nadiral qui donnait d'excellentes images, et atténuait beaucoup l'effet de parallaxe, presque inévitable dans l'observation du nadir avec les oculaires forts généralement employés.

M. Brunner dit qu'avec l'ancien système, on était obligé d'enlever l'oculaire et qu'on pouvait déranger et altérer les fils.

M. Tisserand signale la particularité rencontrée par M. Périgaud qui trouve presque nul le coefficient de sinz, tandis que celui de cos z est très sensible ; il pense qu'on pourrait peut-être s'en rendre compte en faisant, comme Bessel, une étude mathématique des flexions de l'[instrument ?].

M. Faye pense qu'il vaut mieux se borner à prendre les deux premiers termes de la série de Fourier.

M. l'Amiral Mouchez présente des photographies très curieuses des instruments de l'Observatoire de Pékin, faites sur sa demande par les soins de l'Ambassade française à Pékin.

M. Fizeau rend compte des délibérations de la commission nommée pour examiner le projet présenté par M. Cornu d'une séance publique que tiendrait chaque année le Bureau. La commission a été frappée de l'utilité qu'il y aurait à tenir le public un peu plus au courant des travaux du Bureau. Toutefois, elle a pensé à certaines difficultés, se demandant si le public viendrait, si la séance serait toujours suffisamment remplie, et enfin, on a fait remarquer que le Bureau n'a pas de local convenable, et serait réduit à n'être pas chez lui. La commission s'est ralliée à la pensée de faire des travaux des membres, et des progrès de l'astronomie une revue annuelle qui paraîtrait dans l'Annuaire et aurait par ce fait même une grande publicité. Cette revue serait faite par le secrétaire d'après les [barré : données qui l] documents qui lui seraient remis par les Membres.

M. Faye préfère la séance publique qui est visée dans la loi constitutive du Bureau ; il est vrai que cette loi prescrivait aussi un cours public : ce cours a été fait longtemps par Arago qui en était chargé. On n'a cessé de le faire <que> parce qu'on n'avait plus de local.

M. l'Amiral Cloué [barré : pense qu'il fa] partage l'avis de M. Faye.

M. Cornu dit qu'on pourrait faire d'abord la revue en question, et organiser en outre la séance publique.

La discussion sera reprise mercredi prochain, et les membres recevront une convocation spéciale.

M. Faye achève la lecture de sa Notice qui est approuvée et envoyée à l'Imprimerie.

Au sujet des nivellements de Bourdaloue, dont M. Faye a parlé, M. Bouquet de la Grye dit que, dans le nivellement de la France fait du Nord au Sud, il peut y avoir une cause d'erreur systématique tenant aux différences d'éclairement aux extrémités de chaque portée.

M. Fizeau fait remarquer qu'à ces deux extrémités, la réfraction est différente ; il en peut résulter de petites erreurs toujours de même sens, qui ne s'éliminent pas, et peuvent avoir une somme appréciable.

M. Faye estime que l'effet total est négligeable.

M. le Colonel Bassot annonce que la longitude de Greenwich [barré : est] a été terminée [barré : depuis hier] dans la soirée d'hier.

M. Bouquet de la Grye parle de l'Extrait de la Connaissance des temps qui commence à se répandre. Il y a eu récemment une réclamation du Ministre de la Marine au sujet des éphémérides de Dubus, dans lesquelles on a interverti pour toute l'année les colonnes donnant l'ascension droite du Soleil et le temps sidéral à midi moyen. Une plainte a été faite, et le Ministre va prendre une mesure.

La séance est levée à cinq heures.

Le secrétaire,

F. Tisserand

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1886-1890
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 14 nov. 1888”, 1888-11-14, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4298

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