Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 10 juillet 1889

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 10 juillet 1889
Créateur Tisserand, Félix (1845-1896)
Contexte Volume 1886-1890
Date 1889-07-10
Contributeur Loewy, Maurice (1833-1907); Tisserand, Félix (1845-1896); Brunner, Emile (1834-1895); Abbadie, Antoine d' (1810-1897); Fizeau, Hippolyte (1819-1896); Faye, Hervé (1814-1902); Mouchez, Ernest (1821-1892); Pâris, Edmond (1806-1893); Bouquet de La Grye, Anatole (1827-1909); Cloué, Georges Charles (1817-1889);
Identifiant O1886_1890_229
Format 17 x 24,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 10 Juillet 1889.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus, 1

Bullet. adm. 861

Bullet. météorol. 184-190

Bullet. du comité photogr. 3e fascicule

Nature, 1027

Astr. Nachr. 2907

Himmel und Erde, Cahier 10

Annales de Montsouris, 1889

Publications de l'Observatoire de Kuffner, T. I.

Revista da observatorio, Mai.

M. l'Amiral Mouchez présente le volume des observations faites en 1883 à l'observatoire de Paris.

M. Faye donne lecture d'une lettre que lui a adressée M. Antonio Florès, Président de la république de l'Equateur, au sujet d'une collaboration astronomique ou géodésique avec la France. M. Faye fait observer que cela se relie au souvenir de Bouguer et à la proposition de M. d'Abbadie. Il désigne pour s'occuper de la question MM. d'Abbadie, Bouquet de la Grye et Loewy.

M. Faye parle des instruments météorologiques enregistreurs installés au sommet de la tour Eiffel, et qui donnent des résultats intéressants.

M. Faye félicite M. Bouquet de la Grye de sa nomination comme commandant de la légion d'honneur.

M. Bouquet de la Grye a montré mercredi dernier à l'Exposition les instruments du Bureau à M. le Président de la République.

M. Loewy dit qu'il a fait avec l'équatorial coudé 8 séries pour l'étude de la réfraction ; les résultats sont très concordants, et les différences tiennent aux conditions atmosphériques. En ce moment on modifie l'instrument afin de permettre les recherches relatives à l'aberration. M. Backhuyzen [Bakhuyzen] va faire les mêmes études à Leyde, et M. Trépied emploiera les mêmes méthodes à Alger, mais en utilisant la photographie.

A propos de l'observation des étoiles voisines de l'horizon, M. Fizeau dit qu'on augmenterait la précision en effectuant les pointés sur une raie déterminée du spectre ; quand on observe le milieu, on introduit une cause d'erreur, car l'absorption varie avec les conditions atmosphériques.

M. Loewy dit que dans la Connaissance des temps on donne chaque année avec une grande précision, les éléments des occultations de mille étoiles ; à ce point de vue, notre Recueil est [mot barré] supérieur aux autres. Toutefois le Nautical et le Nautical américain fournissent des données beaucoup moins complètes pour un plus grand nombre d'étoiles, 1600 au lieu de 1000. Y-a-t-il lieu de compléter la Connaissance des temps en ajoutant les éléments approchés pour 600 étoiles?

M. Tisserand pense qu'étant donné la situation budgétaire actuelle, il vaut mieux ne pas augmenter les dépenses aujourd'hui.

M. Bouquet de la Grye dit que ce qui est publié actuellement suffit aux besoins de la navigation.

M. Loewy ajoute qu'on pourrait serrer les nombres, et diminuer les distances lunaires.

M. [barré : d'Abbadie] Faye pense que le plus important en ce moment est d'avancer la date de publication de la Connaissance des temps, de manière à la faire paraître au moins deux ans d'avance. M. Bouquet de la Grye dit que quand on estimera que l'avance est devenu suffisante, on sera à ce moment plus à l'aise avec le budget, les frais de calcul [barré : étant dim] et d'impression étant diminués.

M. d'Abbadie ne voit pas d'intérêt à paraître trop d'avance ; il dit que l'avantage des occultations est de donner une longitude exacte dans les relâches et dans les voyages par terre. Si le nombre des occultations indiquées est trop petit, on n'essaye pas de les observer. Il voudrait donc qu'on allât jusqu'aux étoiles de septième grandeur. M. d'Abbadie profite de l'occasion pour remercier M. Loewy des améliorations introduites dans le dernier volume de la Connaissance des temps.

La séance est levée à 5 heures.

Le secrétaire

F. Tisserand

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1886-1890
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 10 juillet 1889”, 1889-07-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4343
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