Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 8 juillet 1891

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 8 juillet 1891
Créateur inconnu
Contexte Volume 1891-1895
Date 1891-07-08
Contributeur Faye, Hervé (1814-1902)
Identifiant O1891_1895_035
Format 19,4 x 31 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 8 Juillet 1891.

Présidence de M. Faye.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit :

Comptes-rendus, N° 26

Bullet. admin. 963

Bullet. météorol. 182-188

Ciel et Terre 8 et 9

Observatory 176-177

Nature 1131

Astr. Nachr. 3044-46

A propos du procès verbal M. Bouquet de la Grye pense que M. Defforges a dépassé un peu sa pensée en disant que les instruments géodésiques actuels ne sont pas de beaucoup supérieurs à ceux anciens.

M. Fizeau fait remarquer que la concordance des anciennes & des nouvelles mesures [mot barré], origine de [mot barré] l'assertion de M. Defforges, tient vraisemblablement à la propriété particulière des cercles divisés [barré : par] relativement à la température : les cercles sont [en] effet les seuls instruments dont les indications soient indépendantes de la température lorsqu'elle est uniformément répartie.

M. Cornu [barré : fait] demande qu'on ne sépare pas la phrase de M. Defforges du reste de la note : c'est effectivement la concordance très parfaite entre les mesures des angles de la nouvelle & de l'ancienne méridienne qui a déterminé cette remarque : c'est donc l'expression d'un fait plutôt qu'une opinion. Il n'est pas douteux que les instruments <azimutaux> actuels [barré : ne] soient plus parfaits et surtout plus commodes que les cercles répétiteurs de Lenoir : mais les résultats sont là pour prouver que la différence de précision n'est pas aussi grande qu'on serait tenté de le croire à première vue.

Il faut en effet remarquer que [barré : la précision des micros] certains organes additionnels comme les microscopes donnent une précision inférieure à celle des pointés : or ce sont les pointés qui définissent les angles.

M. Loewy [mot barré] propose au Bureau d'examiner la question de principe relativement à la construction d'un catalogue d'étoiles fondamentales pour la Connaissance des temps.

Jusqu'à présent on a basé les éphémérides sur les seules observations de l'Observatoire de Paris : n'y aurait-il pas lieu d'utiliser pour la formation du catalogue toutes les observations connues présentant des garanties suffisantes d'indépendance et de précision.

On prendrait les observations anglaises (Greenwich) françaises (Observatoire) russes (Poulkowa [Poulkovo]) &… on les discuterait par groupes pour tâcher d'éliminer les erreurs systématiques :

[barré : Le Catalogue d'Auwers Certains catalogues]

La question est renvoyée à la Commission de la Connaissance des temps [barré : pour] à laquelle M. Loewy apportera un rapport relatif à la méthode à employer : quant à [barré : la question] la dépense <de calcul> elle est inévitable, quel que soit le système adopté : le travail se refait tous les 20 ans & le présent catalogue finit en 1894-1895 : M. Loewy estime que le travail <des constantes> durera deux ans environs.

M. Janssen donne qqs détails sur le spectre de l'oxygène à la temp° de 350° dans un tube de 10m de longueur. Dans l'expérience principale la pression initiale étant de 12atm à froid : [barré : qui]

Les bandes de l'oxygène sont restées les mêmes à 300° : la transparence pour le rouge est devenue très grande : ainsi la raie A a apparu plus aisément : les groupes B et α se sont maintenus également. La pression a été doublée par l'effet de la chaleur : l'appareil était parfaitement étanche car la pression est revenue à la valeur initiale assez rapidement.

Cette expérience confirme les précédentes en ce qui concerne la nature des bandes variables avec la [barré : pression] densité : [barré : comme] la densité est restée la même, aussi les bandes n'ont elles pas changé d'aspect.

M. Janssen indique l'artifice expérimental qui lui a permis d'établir les jonctions des tubes & les compensations de la dilatation des points.

M. Cornu présente au Bureau la planche phototypique d'un mémoire publié dans un recueil Photographique (Paris Photographie). Les figures donnent la démonstration de l'efficacité des moyens proposés par lui [barré : M. Cornu] pour détruire le halo photographique : les images ont été obtenues par couple dans le même appareil photographique (stéréoscopique) sur la même plaque & avec le même temps de pose : [barré : seule] <[seulement le revers de ?]> l'une des moitiés de la plaque a été enduite d'un vernis [mots barrés] formé de noir de fumée & d'un liquide de même indice que le verre. L'image formée sur cette région est entièrement [barré : dépos] affranchie du halo tandis que l'autre région offre une image entourée d'un halo, d'une auréole et d'un brouillard lumineux très intense .

M. Cornu insiste sur la nécessité d'employer cet artifice en astrophotographie, particulièrement pour l'étude des nébuleuses sous peine d'introduire sur le cliché des impressions photographiques étrangères à l'apparence réelle : aussi pense-t-il que jusqu'à présent on n'a pas encore obtenu de cliché photographique correct des nébuleuses

La séance est levée à 5h.

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1891-1895
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 8 juillet 1891”, 1891-07-08, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4465

Item Relations

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