Titre | Bureau des Longitudes - Séance du 25 novembre 1891 |
Créateur | Tisserand, Félix (1845-1896) |
Contexte | Volume 1891-1895 |
Date | 1891-11-25 |
Contributeur | Tisserand, Félix (1845-1896); Bouquet de La Grye, Anatole (1827-1909); |
Identifiant | O1891_1895_056 |
Format | 17,2 x 24,5 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Bureau des Longitudes – Séance du 25 Novembre 1891. Présidence de M. Bouquet de la Grye. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Le Bureau reçoit : Comptes-rendus 20 Bullet. adm. 983 Bullet. météorol. 321-327 Astr. Nachr. 3066 Nature 1151 M. Guyesse [Guieysse], député, Président de l'Institut des actuaires français, écrit au Bureau pour lui proposer un certain nombre de Tables qui pourraient remplacer les Tables de mortalité qu'on a supprimées momentanément de l'Annuaire, comme étant trop anciennes. On répond à M. Guyesse que l'Annuaire de 1892 est imprimé, mais qu'on insèrera ses documents, après les avoir coordonnés, dans le Volume de 1893. M. Hammer, professeur à l'Ecole Polytechnique de Stuttgart, remercie le Bureau des numéros du Journal officiel qu'on lui a fait parvenir, au sujet de la loi de l'unification de l'heure en France. Les mêmes numéros seront achetés, et conservés dans nos Archives. M. Fizeau demande si l'on a inséré dans l'Annuaire de 1892 les derniers documents publiés sur les décès et les naissances en France. M. Cornu répond que cela a été fait. M. Bouquet de la Grye donne lecture de sa Notice sur le Congrès géodésique de Florence ; elle est approuvée, et sera envoyée immédiatement à l'Imprimerie. [en marge : M. Loewy dépose sur le Bureau un exemplaire de la Connaissance des temps de 1894, que M. Faye présentera sans doute à l'Académie lundi prochain] On parle de la Note insérée dans les Comptes-rendus par M. Rayet, d'où il résulte qu'on a pu photographier la Lune avec des poses de deux minutes, quand elle se trouvait entièrement plongée dans le cône d'ombre, au moment de la dernière éclipse. M. Cornu dit que la diffraction a pu jouer un rôle dans le phénomène. M. Fizeau croit qu'il doit y avoir des traces de vapeurs à la surface de la Lune ; ainsi, si l'on plaçait des roches volcaniques dans le vide de la machine pneumatique elles dégageraient certainement quelques vapeurs. Il peut donc exister au fond des cratères de la Lune quelques traces de fluides élastiques ; cela pourrait [barré : produire de] <donner naissance à de> faibles nuages pouvant produire quelques effets photogéniques. M. Janssen dit qu'il peut y avoir [barré : des tr] en effet des traces de fluides élastiques au fond des cratères, mais il ne pense pas que les roches lunaires puissent encore dégager des vapeurs, car elles ont été soumises depuis longtemps à une aspiration énergique. Pour lui, c'est la réfraction <atmosphérique> qui joue le rôle capital, en faisant arriver une forte proportion de lumière [barré : réfract] dans la région du cône d'ombre où se trouve la Lune au moment [barré :de l'e] d'une éclipse totale. La séance est levée à cinq heures. Le secrétaire, F. Tisserand |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Bouquet de La Grye, Anatole (1827-1909) |
Transcripteur | Muller, Julien |
Collection | Volume 1891-1895 |
Citer ce document | “Bureau des Longitudes - Séance du 25 novembre 1891”, 1891-11-25, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4486 |
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