Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Séance du 9 novembre 1892

Titre Bureau des Longitudes - Séance du 9 novembre 1892
Créateur Tisserand, Félix (1845-1896)
Contexte Volume 1891-1895
Date 1892-11-09
Contributeur Tisserand, Félix (1845-1896); Faye, Hervé (1814-1902);
Identifiant O1891_1895_116
Relation O1891_1895_117
Format 15 x 20 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes – Séance du 9 Novembre 1892.

Présidence de M. Faye.

Le Procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les publications dont les titres sont mentionnés au registre de la correspondance.

M. Manen écrit au Président qu'il pose sa candidature en remplacement de M. l'Amiral Mouchez.

On parle de l'explication donnée dans les Comptes-rendus par M. Stanislas Meunier sur la duplicité des canaux de Mars.

M. Fizeau fait remarquer que, si cette explication était vraie, il y aurait une variation des canaux avec l'heure de l'observation, car Mars tourne rapidement, presque avec la vitesse de la Terre ; les apparences devraient donc changer, en quelque sorte sous l'œil de l'observateur ; or, on n'a rien signalé de semblable.

En second lieu, M. Stanislas Meunier imite les détails de la surface de Mars avec un vernis noir qu'il dispose sur une surface polie. Or, la surface de Mars n'est pas polie, et à grande distance, les canaux doivent paraître en blanc et non pas en noir, comme on le constate en ballon pour les canaux et les fleuves de la Terre. Ce sont donc des conditions opposées à celles qu'a réalisées M. Stanislas Meunier.

Enfin, ce savant ne parle pas de la couleur rouge de Mars, qui est capitale.

M. Fizeau croit de plus en plus à l'état glaciaire de cette planète ; les objections que l'on a faites à propos de la limite des neiges ne portent pas, car on [mot masqué] qu'à partir de la ligne où l'on ne voit plus le blanc, le dégel a lieu. Or, [barré : en Islande] <au Groenland>, il y a des glaces qui ne sont pas blanches, mais rougeâtres, en raison de la présence d'un micrococcus, algue d'eau douce, qui est rouge, et tient très bien sur la neige ; il n'est donc pas prouvé que le dégel aille jusqu'au bout de la calotte polaire.

M. Hatt fait, sur la triangulation de la Corse, une communication dont un résumé est annexé au procès-verbal.

M. Loewy dit que, sauf les Notices, l'Annuaire sera terminé lundi.

M. Cornu dit qu'il a profité d'un peu de place pour ajouter la liste des températures élevées donnée par Pouillet, des nombres employés dans la graduation des pyromètres ; à l'équivalent mécanique de la chaleur, il a ajouté une petite introduction concernant la transformation du travail en chaleur, et quelques mots sur le théorème de Carnot-Clausius.

La séance est levée à cinq heures.

Le secrétaire,

F. Tisserand

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Faye, Hervé (1814-1902)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1891-1895
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Séance du 9 novembre 1892”, 1892-11-09, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 18 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4545

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