Titre | Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Séance de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 12 octobre 1898 |
Créateur | Lippmann, Gabriel (1845-1921) |
Contexte | Volume 1896-1899 |
Date | 1898-10-12 |
Contributeur | Lippmann, Gabriel (1845-1921); Poincaré, Henri (1854-1912); |
Identifiant | O1896_1899_180 |
Format | 20 x 31 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 12 Octobre 1898. Présidence de M. Poincaré Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés au registre de la correspondance. La correspondance comprend un arrêté ministériel portant le nombre des calculateurs de 3ème classe de 5 à 7. Madame Vidal de Flichac demande que des recherches soit faites sur son aïeul Méchain. M. Loewy se charge de faire faire des recherches dans les archives déposées au Bureau. M. Bouquet de la Grye entretient le bureau des travaux de la conférence de Stuttgart. On y a émis le vœu que la différence de longitude entre Paris et Londres soit redéteminée, ou du moins que l'on retrouve l'origine de la discordance de 0',2 qui existe entre les déterminations directes et indirectes. M. le Colonel Bassot pense que cette discordance peut tenir au mode de réduction des observations anglaises. M. Bouquet de la Grye incline à penser qu'elle provient de l'équation personnelle souvent considérable des observateurs anglais. <M. Loewy pense plutôt que cette discordance proviendrait d'erreurs instrumentales> M. le Colonel Bassot indique les mesures arrêtées pour étudier les variations possibles de la latitude. Quatre observatoires situés à la latitude de 39°8 seront chargés de ce travail. Deux des stations seront en Russie et en Amérique ; les deux autres au Japon et en Sicile. M. de Bernardières fait observer que le Japon et la Sicile sont précisément les pays où les tremblements de terre sont les plus fréquents : le sol peut n'y pas être stable. M. Loewy demande si les cahiers des minutes seront envoyées à [mots illisibles] astronomes. M. le Colonel Bassot répond que ce contrôle aura lieu en fait, moins qu'on ne pouvait en faire mention dans le programme. M. Helmert, dont on connait l'esprit sûr, s'est chargé verbalement de recevoir les cahiers des minutes. M. le Colonel Bassot dit que le vœu a été également émis [barré : le vœu] que l'arc de méridien du Pérou [mot barré] soit remesuré. L'Amérique pour la seconde fois s'offre à faire ce travail. Mais c'est une œuvre qui revient à la France. L'Académie des Sciences pourrait peut-être intervenir à cette occasion auprès du gouvernement français. M. B. de la Grye rappelle que l'on peut s'appuyer sur une demande formulée par le gouvernement de l'Equateur, qui désire qu'une mission française soit chargée d'exécuter les mesures. La séance est levée à 5h Le Secrétaire G. Lippmann |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Poincaré, Henri (1854-1912) |
Transcripteur | Muller, Julien |
Collection | Volume 1896-1899 |
Citer ce document | “Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Séance de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 12 octobre 1898”, 1898-10-12, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 29 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4941 |
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