Titre | Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Séance de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 24 mai 1899 |
Créateur | Lippmann, Gabriel (1845-1921) |
Contexte | Volume 1896-1899 |
Date | 1899-05-24 |
Contributeur | Lippmann, Gabriel (1845-1921); Poincaré, Henri (1854-1912); |
Identifiant | O1896_1899_226 |
Format | 20,1 x 31 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 24 Mai 1899. Présidence de M. Poincaré Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés au registre de la correspondance. A propos d'un article de la correspondance, M. Cornu indique au Bureau les conditions dans lesquelles peuvent se produire des lignes allongées dans le spectre. Les lignes que l'on trouve dans le spectre des étoiles, peuvent être produites artificiellement au moyen de l'étincelle électrique. Il suffit de [nourrir ?] la décharge de manière que le trait de l'étincelle soit entouré d'une atmosphère gazeuse très chaude. Cette atmosphère rend le trait lumineux plus large et plus brillant ; elle peut en même temps produire le [renversement ?] des [barré : m] raies. A propos d'un article de la correspondance qui signale l'extrême difficulté qu'il y a à fixer sur une plaque photographique la trace des étoiles filantes, M. le Ct Guyou dit que l'impression photographique n'a pas le temps de se faire, à cause du [barré : le] déplacement rapide du point lumineux. Il rappelle qu'il a proposé de donner à l'appareil un mouvement qui lui permette de suivre du [moins ?] approximativement l'astre mobile. M. Poincaré dit que le principe de cette méthode est excellent, mais qu'il est pratiquement difficile de l'appliquer parce qu'on ne connaît d'avance ni la direction, ni surtout la vitesse des points mobiles à photographier. (1) [note en marge : 1) M. Guyou fait remarquer que, pour un essaim déterminé, et une région donnée du ciel on connaît la direction et le sens du mouvement.] M. Cornu dit que pour photographier l'image faible d'Eros, on a fait suivre Eros par l'appareil, quitte à n'avoir pour image des autres astres que de petites traces rectilignes. M. Lippmann soumet au Bureau un modèle [barré : d] schématique de cœlostat. Ce petit appareil permet de voir 1° que l'image du ciel dans le miroir est tout entière immobile et sans rotation ; 2° que l'on peut viser avec une lunette horizontale un groupe quelconque d'étoiles non circumpolaires. La séance est levée à 4h½ Le Secrétaire G. Lippmann |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Poincaré, Henri (1854-1912) |
Transcripteur | Muller, Julien |
Collection | Volume 1896-1899 |
Citer ce document | “Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Séance de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 24 mai 1899”, 1899-05-24, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/4986 |
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